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Texte libre

A ceux que les pensées des autres choquent :

Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; ... il n'y a que les petits hommes, qui redoutent les petits écrits. (Pierre Augustin Caron de Beaumarchais)

 

Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. (Article 19 Déclaration universelle des droits de l'homme)

 

Ecrivez-nous si vous rencontrez des problèmes sur ce site.

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Texte libre

Un peu de philosophie :

 

Je ne peux rien pour qui ne se pose pas de questions. (Confucius)

 

Plus on prend de la hauteur et plus on voit loin. (Proverbe chinois)

 

Reculez d'un pas et tout s'élargira spontanément. (Proverbe chinois)

 

Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt. (Proverbe chinois)

 

L'homme supérieur se tient dans le juste milieu. (Confucius)

 

La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas. (Confucius)

 

On doit aimer son prochain comme soi-même ; ne pas lui faire ce que nous ne voudrions pas qu'il nous fît. (Confucius)

 

Que l'on s'efforce d'être pleinement humain et il n'y aura plus de place pour le mal. (Confucius)

 

Le prince ne doit pas craindre de n'avoir pas une population nombreuse, mais de ne pas avoir une juste répartition des biens. (Confucius)

 

Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte ; sous un mauvais gouvernement, la richesse est aussi une honte. (Confucius)

 

Si vous donnez un poisson à un pauvre, il mangera un jour ; mais si vous lui apprenez à pêcher, il mangera tous les jours. (Proverbe chinois)

 

Plutôt que de se promener sur la rive et regarder le poisson d'un oeil d'envie, mieux vaut rentrer chez soi et tisser un filet. (Proverbe arabe)

 

Mieux vaut allumer une chandelle que maudire l'obscurité. (Proverbe chinois)

 

Mieux vaut transmettre un art à son fils que de lui léguer mille pièces d'or. (Proverbe chinois)

 

Maison de paille où l'on rit vaut mieux qu'un palais où l'on pleure. (Proverbe chinois)

 

Le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté. Le mécontentement apporte la pauvreté même dans la richesse. (Confucius)

 

Rien ne manque aux funérailles des riches, que des gens qui les regrettent. (Proverbe chinois)

 

Le pauvre devine ce que donne la richesse, le riche ne sait pas ce que signifie la pauvreté. (Proverbe chinois)

 

Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter. (Proverbe chinois)

 

Les grandes âmes ont la volonté ; les faibles n'ont que des souhaits. (Proverbe chinois)

 

Parler ne fait pas cuire le riz. (Proverbe chinois)

 

Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, tais toi. (Proverbe chinois)

 

Ceux qui aiment à blâmer sont, par nature, peu propres à l'amitié. (Les penseurs grecs avant Socrate)

 

Un homme n'est pas bon à tout, mais il n'est jamais propre à rien. (Proverbe chinois)

 

Il n'est rien au monde d'aussi puissant qu'une idée dont l'heure est venue. (Victor Hugo)

 

" Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté "  

Selon wikipedia, c'est une citation d'Antonio Gramsci (1891-1937), qui se serait inspiré de celle de Romain Rolland : " Pessimisme de l'intelligence, mais optimisme de la volonté. "    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pessimisme

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 22:09
Le Café Débat de Saint Quentin en Yvelines présente le sujet :

"La mixité sociale est-elle possible ?"

le samedi 2 février 2008 à partir de 16h30 au Marina à Montigny le Bretonneux.

Le débat sera introduit par François Deligné, maire de Guyancourt.

Pour plus d'informations :
http://quentinphilo.over-blog.com/

Pour voir un texte sur un sujet proche :
http://ecomondiale.over-blog.com/article-7280905.html


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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 00:44

Quel habitat pour demain ?

 

 

"Mes amis, au secours..." Voici comment débutait l'appel de 1954 de l’abbé Pierre. Ce qu'il y a de plus terrible, c'est que c'est un appel qui aurait pu être lancé l'hiver dernier…

 

 

Description de la situation actuelle :

 

Trois millions de mal logés en France, dont un million de sans domicile personnel ; 3 sans logis sur 10 ont un emploi ; manque de logements (SDF, pauvres, classes moyennes…) ; coût croissant du logement ; incendies meurtriers dans des hôtels parisiens insalubres, squats, taudis, stigmatisation par l’adresse (pour autant que l’on arrive à en avoir une !…), économie souterraine dans les cités, insécurité dans la ville, violences urbaines, émeutes, voitures incendiées… les thèmes liés à l'habitat et à l'urbanisme nous renvoient de façon flagrante à la panne du système français d'intégration et de promotion sociale.

 

Il y a quelques mois, je faisais visiter Paris à une jeune Suédoise. Elle s'est montrée étonnée des tentes qui étaient au bord de Seine… Quant aux foyers d'hébergement d'urgence : il n'y a pas de place affectée, il faut passer et voir s'il y a de la place, pas de réservation, il faut aller dans la rue la journée, pas de chiens, problèmes d'insécurité, de violences, de gens pas net dans leur tête… C'est ainsi que des gens dorment dans la rue ou dans leur voiture (quand ils ont la chance d'en avoir), parfois ils y meurent…

 

Nous assistons également à la fin de l’exception française du "logement abordable". Les classes moyennes ont de plus en plus de problèmes pour se loger et sont souvent contraintes de loger loin de leur emploi, ce qui nécessite des trajets domicile travail longs. Même de nombreux cadres ont des problèmes de logement.

 

A l'opposé de cela, il y a : des logements vacants, de grosses quantités de logements sociaux détruits, de la spéculation immobilière, la crise américaine des "subprimes" (qui coûtera près d'un demi-point de croissance mondiale en 2008 d'après le FMI).

 

Qu'au cours des années d'après guerre, il y ait eut des problèmes de logement, cela peut se concevoir, mais que, cinquante ans après, ce genre de problème soit de retour dans un pays riche dont le PIB n'a cessé d'augmenter, c'est difficilement acceptable !

 

De fortes sommes ont été versées pour les quartiers en difficulté, mais cela ne résout pas les problèmes de fond.

 

 

Comment sommes-nous arrivés là ? :

 

A l’époque médiévale, les villes se trouvaient protégées par d’épaisses murailles et permettaient une accumulation de la richesse. Très vite la richesse des villes attira les pauvres des campagnes. La ville, à partir du XIXème, devint l’espace central de la société. Du fait du développement des faubourgs et des allées et venues continuelles entre ceux-ci et la ville, cette dernière perdit la sécurité que procuraient les anciennes murailles d’enceinte. De la fin du XIXe jusqu’aux années 1960/70, les gouvernements vont traiter les lieux de la ville afin de lutter contre l’insécurité civile (aboutissement : création des grands ensembles dans les années cinquante et soixante) et s'occuper des gens pour traiter l’insécurité sociale (protection sociale). Mais durant le dernier quart du XXe siècle, c'est le retour de l’insécurité aussi bien civile que sociale. Que s'est-il passé ? Petit rappel historique proche :

 

Après la deuxième guerre mondiale, il a fallut reconstruire. La demande de logements était forte. Cela était dû aux destructions suite aux bombardements, mais aussi au "Baby Boom". Les logements étaient rares, durs à trouver. Hiver 1954 : appel de l'Abbé Pierre suite aux drames humains subis par les sans logis. Grâce aux politiques économiques Keynésiennes la France, et plus généralement le monde occidental, connut un essor économique qui profita à tous (les Trente Glorieuses) entraînant le progrès. C'est à cette époque que furent construites les barres et les tours. Les logements ainsi crées étaient considérés comme modernes. C'était même une philosophie. La France était restée rurale et provinciale. La construction d’ensembles d’immeubles offrant des logements spacieux, des conditions d’hygiène et de confort toutes nouvelles, et tout cela dans un cadre proche de la nature, donnait la voie à la modernisation de la société, à l'entrée dans l’ère de l’industrialisation, de la croissance et du progrès, sous la houlette d’un Etat modernisateur. C'est aussi à cette époque que de nombreux foyers purent devenir propriétaires, et se loger dans des pavillons de banlieue, notamment.

 

1973/1974 premier choc pétrolier puis 1979 second choc pétrolier. Crise économique. Apparition de la "stagflation". Augmentation du chômage. La philosophie véhiculée par les grands ensembles, change alors. Ce n'est plus l'idée d'accès au travail, de stabilité de l’emploi, mais c'est plutôt l'association avec le chômage, la précarité, la pauvreté, la jeunesse qui doute d’avoir un avenir, les émeutes, les trafics illégaux… Cela accélère la fuite des classes moyennes dans les communes rurales de la périphérie, accentuant le développement du pavillonnaire et de l’automobile.

 

En parallèle, dans le monde, de nouveaux pays prennent du poids dans les échanges commerciaux. Au lieu de promouvoir une philosophie internationale basée sur l'humain, la coopération et la régulation économique, les dirigeants de la planète ont choisit de détruire petit à petit la philosophie Keynésienne d'économie sociale et de progrès pour la remplacer par une philosophie de concurrence et de finance à courte vue par laquelle l'être humain et l'entreprise sont relégués au rang de machines à "créer de la valeur pour l'actionnaire". D'où dérégulations, concurrence sauvage, loi du plus fort et autres (Reggan, Tacher…). En France notamment, l'ascenseur social se met à descendre. Le chômage s'amplifie. Les "nouveaux pauvres" font leur apparition (entraînant entre autres des problèmes de logement dû au manque de solvabilité des ménages concernés). D'autres phénomènes se produisent également : le nombre de divorces augmente (ce qui entraîne une croissance des besoins en logements globalement et des difficultés financières pour ceux qui sont touchés), l'immigration de travail (les hommes s'entassaient dans des foyers) est remplacée par le regroupement familial (entraînant le besoin de logements dans les citées d'habitat social).

 

La précarisation croissante des emplois génère de l'insécurité sociale. L'image des parents chômeurs est dégradée, particulièrement auprès des enfants ; cela amplifie la perte des valeurs déjà à l'œuvre à cette époque. Le lien social se défait. Les jeunes se désespèrent de voir leur avenir bouché. Ces éléments font partie des explications à la montée de la délinquance et des phénomènes de "violences urbaines".

 

Les pauvres sont "stockés" dans les cités d’habitat social. Les classes moyennes fuient ces citées. Elles sont également délogées des centres villes par le prix croissant de l'immobilier. Elles se retrouvent souvent loin de leur lieu de travail, ce qui les oblige à des transports quotidiens souvent longs et difficiles. Les gagnants de la mondialisation investissent les centres ville. Outre les délocalisations et les nouveaux pauvres, la mondialisation de type actuel a pour effet d'augmenter le prix de l'immobilier. Les gens ordinaires ont de plus en plus de mal à se loger. De plus, il y a risque d'éclatement de la bulle spéculative.

 

Février 2004 : 50 ans après l'hiver 1954, le Mouvement Emmaüs et l'abbé Pierre lancent un nouvel appel. Juste avant Noël 2006, les Enfants de Don Quichotte installent un campement de sans-abris sur les rives du Canal Saint-Martin à Paris. Résultat : une loi sur le "droit au logement opposable".

 

 

Quelles sont les tendances actuelles ? :

 

Les nouveaux accédants à la propriété s'endettent pour très longtemps (20, 30 ans) alors qu'ils ont de moins en moins de visibilité sur leurs emplois (chômage, mutations etc.) De plus, la remonté des taux d'intérêt met en danger ceux qui ont des prêts à taux variable. Les classes moyennes sont obligées de se loger de plus en plus loin de leur lieu de travail à cause du prix de l'immobilier ; il y a également des fermeture de lignes de transport en commun non rentables ; d'où transports en voiture, pollution, consommation d'énergie, embouteillages : c'est anti développement durable. Nous pouvons aussi nous poser la question de l'efficacité de la Loi du droit au logement opposable s'il n'y a pas assez de logement. Certains veulent mettre en application l'ordonnance de 1945 du CNR (Conseil National de la Résistance) qui permet de réquisitionner les logements vacants ; c'est le cas de l’association Droit au logement (DAL). A noter que le gouvernement veut atteindre une production annuelle de 500 000 logements dont 120 000 logements sociaux. Ne pas oublier qu'il y a en parallèle la destruction des anciennes barres et tours et qu'il y a des logements HLM vendus.

 

 

Quelles sont les nouvelles solutions envisagées ? :

 

Tours et barres détruites, logements HLM vendus, c'est bien, mais cela fait du logement social en moins. Alors que l'on détruise les tours, mais seulement lorsque tout le monde sera logé. Il faudrait une notion d'habitation d'urgence : en étant moins exigeant sur le logement pendant quelques temps (le temps de construire de bons logements) et en retardant la destruction des HLM ; cela permettrait de loger les SDF dans des conditions bien meilleures que les foyers, les voitures, les taudis et la rue... Et surtout, que l'on construise plus de logements. C'est bon pour l'humain, le social, l'intégration, l'emploi, la fluidité (sortie des HLM notamment). Mais il faut financer. Se pose alors la question du dynamisme économique (tout en pensant au développement durable…), du pouvoir d'achat, du chômage, de la mondialisation, de la justice sociale, de la répartition des richesses, de la spéculation, de la dette, de la fiscalité (la taxe d'habitation et la taxe professionnelle notamment) et autres… La solution évidente, selon moi, est de réguler intelligemment l'économie et la mondialisation ; également, de choisir la philosophie de la société que nous voulons : société de compétition exacerbée (que le plus fort gagne et malheur aux vaincus) ? Société d'assistés ? ou société humaine de coopération intelligente, de progrès, de solidarité, de justice sociale…?

 

Il faudrait également changer la philosophie du laisser aller (à la loi du marché) qui consiste à penser que le logement est un objet de consommation courante comme un autre, une marchandise. L’accès au logement fait partie des besoins humains élémentaires (pyramide de Maslow). L'Etat doit prendre ses responsabilités.

 

Autres idées en vrac : Voir les règles d'attribution des logements sociaux (vaste sujet…). En plus, des incitations fiscales, il faut rassurer les propriétaires sur le paiement des loyers (exemple LOCA-PASS) afin qu'ils soient plus enclins à investir et à mettre en location. La fédération Habitat et humanisme : une solution performante pour créer du logement social, de la réinsertion, de l'intégration et de la mixité sociale : 1 € apporté = 4 € investis dans un logement (voir les explications complémentaires et les liens dans le blog cité en fin de texte).

 

En France, avec des émissions de 120 millions de tonnes de CO2, c’est-à-dire 25% des émissions nationales, et une consommation de 70 millions de tonnes équivalent pétrole, le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie (43%) et à l’origine d’une grande partie des rejets de CO2 nationaux. Le bâtiment représente donc des gisements potentiels considérables d'économie d'énergie et des éléments clés dans la division par 4 de l'émission des gaz à effet de serre (GES) à atteindre d'ici 2050. Des solutions existent : les habitations basse consommation, voire à énergie positive !... (Ce point sera développé lors du débat et vous pouvez trouver des informations et des liens sur le blog dont l'adresse figure à la fin du texte).

 

 

Quel urbanisme ? quel aménagement du territoire ? :

 

L’étalement urbain va en s’accélérant depuis les années soixante-dix, transformant les communes rurales en territoires urbains. Cela est dû à l'attrait de "la ville à la campagne", au développement du pavillonnaire, aux possibilités de transport… qui commencent à être remises en cause par le prix croissant de l'énergie. C'est pourquoi certains imaginent un retour à la ville concentrée. Il y a déjà des projets de tours de plus de 300 mètres de haut qui intègrent un quartier, c'est-à-dire commerces, logements, école, bureaux, salle de sport etc. Dans le monde, c'est même des tours de 500 mètres de haut. Il y a même un projet de tour de 1000 mètres de haut !

 

Les spécialistes jugent le débat "urbanisme concentré ou déconcentré" un peu dépassé. Il faut surtout se préoccuper des flux. A quoi cela sert de se concentrer, s'il faut des déplacements trajet travail long ? Il peut y avoir une solution intermédiaire comme du logement individuel à haute densité par exemple. Il faut des quartiers un peu autonomes, où l'on peut trouver sur place logement, travail, commerces, écoles, administration, religion, loisirs, sports etc. Certaines "villes nouvelles" (Saint Quentin en Yvelines par exemple) ne sont pas trop mal conçues de ce point de vue.

 

Par ailleurs, pour un futur plus lointain, des gens très sérieux pensent à implanter une base lunaire, puis une base sur Mars. Certains pensent à Mars comme planète de rechange de la terre…

 

 

Quelle mixité sociale ? Comment vivre ensemble ? :

 

Trois états de l’urbain sont nettement apparus à la fin des années quatre-vingt-dix :

- D’un côté, les centres-villes (la "gentrification") : C'est le territoire des familles aisées.

- A l’opposé, "la relégation", le domaine des cités défavorisées et des classes populaires.

- Au milieu, les vastes zones péri-urbaines des classes moyennes.

Certains souhaitent une mixité sociale forcée. La loi "solidarité et renouvellement urbains" (SRU) est un premier pas décisif dans cette direction (Article 55 minimum de 20% de logements sociaux).

 

Petit rappel historique : Durant les Trente Glorieuses, un ouvrier n'avait pas peur de perdre son emploi et pouvait même se payer un pavillon et pouvait espérer passer cadre un jour. Les enfants vivaient mieux que leurs parents. Cela a favorisé une mixité sociale saine : l'ouvrier pouvait s'acheter un pavillon à côté de celui du cadre. Mais la philosophie de l'économie actuelle a bouleversé cela. Les nouveaux pauvres se sont retrouvés à la rue. Les gagnants peuvent encore s'acheter des logements en centre ville ou de belles maisons dans les quartiers résidentiels. Les perdants sont, au mieux relégués dans les HLM, au pire ils sont des SDF.

 

Certains veulent imposer une mixité sociale artificielle. Voir ce que pense Jacques Donzelot (maître de conférence à l'Université Paris X) à ce sujet (ce point sera développé lors du débat). L'emploi, le progrès social, la promotion sociale, l'ascenseur social sont, selon moi, la vraie réponse à la mixité sociale saine.

 

Dans l'habitat, il ne faut pas oublier le maintien a domicile des personnes âgées ainsi que les résidences pour personnes âgées. Ne pas oublier également les logements pour les jeunes (travailleurs, étudiants…) et, plus généralement, quelle place pour les jeunes dans la ville (et ailleurs…) ? Il faut également traiter les problèmes d'insécurité, qui peuvent pourrir la vie des gens.

 

 

Conclusion :

 

Alors, quel habitat pour demain ?

 

Selon moi les points prioritaires à traiter sont :

 

1) - L'aspect socio-économico-humain : il faut pouvoir assurer un logement décent à tous. Cela ramène aux problèmes de l'emploi, du pouvoir d'achat, de la spéculation, mais aussi de la philosophie que nous choisissons pour le monde dans lequel nous vivons.

 

2) - L'aspect développement durable. Des solutions techniques existent. Il faut donner à tous les moyens du développement durable (que cela ne soit pas réservé aux riches qui peuvent payer et que les pauvres ne soient pas surtaxés du fait qu'ils n'ont pas les moyens de financer l'investissement dans le développement durable).

 

3) - L'aspect gestion intelligente des transports, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire.

 

4) - L'aspect "comment vivre ensemble ?" Quelle philosophie adopter ? L'entre-soi, la mixité, ou une solution intermédiaire ? Cela ramène aussi aux problèmes de valeurs, d'exemples, d'éducation, de sens civique, d'insécurité, de chômage, de misère, d'intégration, de réinsertion… Il faut renouer avec le progrès et la justice sociale.

 

Je vous invite à consulter le blog :

http://ecomondiale.over-blog.com

Vous y trouverez des textes de réflexion pour que le monde fonctionne mieux ainsi que des liens vers d'autres sites (sur l'habitat notamment).

 

 

Jean-Marc

novembre 2007

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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 00:14

Habitat et Humanisme

http://www.habitat-humanisme.org

 

Emmaüs

http://www.emmaus-france.org

 

Fondation abbé Pierre

http://www.fondation-abbe-pierre.fr/

 

Croix rouge

http://www.croix-rouge.fr

 

Restos du coeur

http://www.restosducoeur.org

 

Secours catholique

http://www.secours-catholique.asso.fr

 

 

Dans un univers apparemment virtuel, vous êtes invités à retrouver des situations de pauvreté cachée en France. Guidés par Sophie la bénévole, du Secours Catholique, vous choisissez l'une des 8 villes du jeu. Parmi les situations présentées, 40 sont en fait les véritables témoignages de personnes que vous pouvez secourir.

www.votredonagit.org

 

Secours populaire

http://www.secourspopulaire.fr

 

Armée du salut

http://www.armeedusalut.fr/home.html

 

Insee - Institut National de la Statistique et des Études Économiques

www.insee.fr/

 

Ministère du logement

http://www.logement.gouv.fr/

 

Christine Boutin

Christine BOUTIN : ministre du Logement et de la Ville

Fadela Amara

Fadela AMARA : secrétaire d’Etat auprès de la ministre du Logement et de la Ville, chargée de la Politique de la ville

 

Ni putes ni soumises

http://www.niputesnisoumises.com/

 

AC le feu

http://www.aclefeu.fr/

 

DAL (droit au logement)

http://www.globenet.org/dal/

 

Les enfants de don Quichotte

http://www.lesenfantsdedonquichotte.com

 

 

 

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 23:38

 

Les prix du pétrole ont franchi pour la première fois de leur histoire le seuil des 90 dollars le baril, marquant en un an une hausse de près de 50%, et ce n'est pas fini… Les experts nous annoncent que les ressources s’épuisent et que nous n'aurions plus que 50 à 100 années de réserve de pétrole avec un prix qui ira en augmentant du fait de la demande supérieure à l'offre.

De plus, d'après nombre d'experts, la terre se réchauffe (1,5 à 6 °C d'ici à la fin du siècle) provoquant des perturbations climatiques ayant des répercussions humaines gravissimes et cela ira en s'aggravant si rien n'est fait. Il est maintenant admis qu'il faudra diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre à l'échelle de la planète à l'horizon 2050 cela signifie diviser par quatre ou cinq les émissions des pays industrialisées en moins de cinquante ans.

 

En France, avec des émissions de 120 millions de tonnes de CO2, c’est-à-dire 25% des émissions nationales, et une consommation de 70 millions de tonnes équivalent pétrole, le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie (43%) et à l’origine d’une grande partie des rejets de CO2 nationaux. Le chauffage est à l’origine de l’essentiel de ces rejets et le développement récent de la climatisation accentue ce constat. Pour l'Europe, ce sont 500 millions d'habitants pour 160 millions de logement qui consomment environ la moitié de l'énergie. Le bâtiment représente donc des gisements potentiels considérables d'économie d'énergie et des éléments clés dans la division par 4 de l'émission des gaz à effet de serre (GES) à atteindre d'ici 2050. Des solutions existent : les bâtiments à basse consommation, voire à énergie positive !...

Le bâtiment à énergie positive instaure une véritable rupture technologique : il produit plus d'énergie qu'il n'en consomme ! Il convient de travailler sur deux axes à la fois pour arriver à un tel bâtiment : en premier lieu, la réduction des besoins (isolation notamment) afin d'obtenir un bâtiment à basse consommation, puis la réponse à ces besoins par des énergies renouvelables.

Pour réduire les besoins, en plus d'améliorer l'isolation (murs, toiture, planchers, vitrages…), il convient de jouer sur l'inertie thermique, l'orientation, l'éclairage naturel, les apports solaires (en profiter l'hiver, s'en protéger l'été), mais aussi utiliser de préférence des équipements économes (éclairage, électroménager, informatique…). Les lampes basse consommation sont à privilégier (d'ailleurs, les lampes à incandescence devraient disparaître d'ici 2010). Il faut aussi limiter la perte lors du renouvellement d'air (nécessaire...) à l'intérieur des locaux (par exemple ventilation double flux avec échangeur thermique entre l'air frais du dehors et l'air chauffé de l'intérieur et utilisation de tuyaux d'arrivée d'air enterrés ; c'est utile aussi bien pour refroidir l'été que pour chauffer l'hiver).

Les bâtiments ont besoin de chaleur, de fraîcheur et d'électricité. Pour répondre à cela, la production d'énergie locale doit favoriser les énergies disponibles localement telles que solaire (thermique et photovoltaïque), éolien, géothermie, biomasse (bois, coproduits agricoles, ...), etc.

Exemple : comment obtenir une maison à énergie positive ?

Base : maison énergivore (plus de 400 kWh/m2).

Route vers un logement à énergie positive :

Toit : isolation 40 cm.

Capteur pour eau chaude (chauffe-eau solaire).

Toit solaire photovoltaïque : permet de produire de l'énergie utilisée dans la maison ou réinjectée dans le réseau.

Fenêtre triple vitrage.

Ventilation double flux avec échangeur et puits canadien.

Murs : isolation 20 cm.

Résultat : maison à énergie positive : - 15 kWh/m2.

Une maison à énergie positive doit également être confortable et saine.

La démarche HQE® (haute qualité environnementale), dont la méthode vise à obtenir des bâtiments sains, confortables, et respectueux de l’environnement traite de sujets aussi variés ("14 cibles") que : l’acoustique, la qualité de l’air intérieur (santé), la qualité de l’eau, etc. Cette démarche est attestée par trois certifications qui s’articulent autour des marques NF.

En complément, il existe la démarche "Effinergie". Le collectif "Effinergie" se compose d’un ensemble de régions, du CSTB et de bureaux d’études, pour promouvoir les bâtiments basse consommation en France, jusqu’à des bâtiments à énergie positive.

Grâce aux bâtiments à énergie positive, nous pouvons régler une bonne partie des problèmes d'énergie et de GES (gaz à effet de serre). Cependant, le flux annuel de constructions (environ 300 000 logements et 14 millions de m² de bâtiments tertiaires chauffés) rapporté au stock de bâtiments (près de 30 millions de logements et plus de 814 millions de m² de bâtiments tertiaires chauffés) et leur très longue durée de vie constituent des caractéristiques à priori pénalisantes pour régler rapidement ces problèmes. Il faut donc se préoccuper également de rénovation.

Pour le secteur du bâtiment, baisser l'énergie consommée et les GES n'est plus trop un problème technique, mais plutôt un problème économique et social. L'isolation et la production d'énergie ont un coût (de l'ordre de 2% à 20% du prix d'un bâtiment !) qui n'est amortissable que sur plusieurs années (de l'ordre de 7 ans selon les cas et selon les spécialistes). Il ne faut pas réserver le bénéfice de ces logements aux seuls foyers qui ont les moyens de les payer. Il faut que tous les ménages puissent y avoir accès (pauvres et classes moyennes notamment). Au-delà de la nécessité de mettre en place des financements adaptés, il faut un volontarisme politique qui ne se contente pas de faire de l'écologie, mais aussi et surtout de l'humain, de la justice sociale et de l'économie. Doit-on rappeler que l’accès au logement fait partie des besoins humains élémentaires ? (pyramide de Maslow).

Par exemple les vieux HLM mal isolés sont de véritables passoires énergétiques et consomment beaucoup d'énergie pour le chauffage. Energievores et coûteux pour les familles, tellement pauvres qu'elles ne peuvent parfois pas se chauffer convenablement. La solution pour ces gens là n'est pas d'augmenter encore plus le prix de l'énergie, mais d'isoler mieux leurs habitations.

Dans ce qui ressort du Grenelle de l'environnement, le transport en commun est encouragé, mais surtout de gros efforts sont prévus dans le bâtiment. Dans le neuf, les nouvelles règles thermiques doivent permettre de descendre à une consommation maximale de 50 kwh par m2 et par an (contre plus de 240 actuellement) d'ici 2010 pour le public, 2012 pour le privé. Pour l'ancien, les bâtiments publics devront engager une rénovation thermique d'ici 2015 et, pour le privé, une série d'incitations (crédits d'impôts, prêts bonifiés) doit soutenir les particuliers, "même les moins aisés", aurait indiqué Jean-Louis Borloo (ministre de l'Ecologie)...

A noter qu'un profond programme d'amélioration énergétique des bâtiments devrait assurer de l'emploi pour le secteur du bâtiment.

Le bâtiment c’est aussi 16 % de la consommation d’eau (sur les 2,4 milliards de m3 d'eau consommés en France par an, 1,5 milliards pourraient être issus des eaux de pluie...).

Tous les types de bâtiments sont concernés par l'architecture bioclimatique (implantation, panneaux photovoltaïques, éclairage naturel, guides de lumière, toitures végétalisées, récupération d’eau de pluie, bouclier thermique, micro-éoliennes...)

Plusieurs sortes d'énergies renouvelables peuvent être utilisées : solaire, bois énergie et géothermie. Le solaire thermique permet de produire de l'eau chaude, le solaire photovoltaïque produit de l'électricité qui peut être utilisée, mais aussi revendue. Enfin, il convient de signaler les inserts et les chaudières bois, sans oublier les pompes à chaleur, dont 90 % utilisent la géothermie.

Le bois fait partie des bio-énergies. C'est une énergie renouvelable (sous réserve que les prélèvements soient inférieurs à l'accroissement forestier). Brûler du bois n'émet pas de gaz à effet de serre, car le CO2 émis lors de la combustion est absorbé par les végétaux en croissance. Les sources principales sont : le bois issu de la forêt, les résidus des entreprises de transformation du bois et, s'il n'est pas souillé, le bois récupéré provenant des déchetteries. Le bois est moins cher que le fioul ou le gaz naturel et son prix n'est pas directement lié à celui du pétrole. L'utilisation du bois crée aussi plus d'emplois que le gaz ou le pétrole. On trouve aussi du bois fluidisé (granulés et plaquettes) permettant ainsi une alimentation automatique des chaudières.

Par ailleurs, de nouveaux outils informatiques permettent de coupler les calculs thermiques et aérauliques (ventilation forcée, naturelle, tirage du vent…).

Moyennant quelques précautions d’ordre sanitaire, la récupération de l’eau de pluie peut servir à de multiples usages : arrosage du jardin, nettoyage des toilettes, lavage des véhicules, etc.

Par ailleurs, le chantier doit lui aussi être "propre" (bruit, horaires, pollution de l'air, poussières, pollution des sols, casse de matériaux….)

Au delà de la notion de bâtiment à énergie positive, il y a la notion de quartier, de village et même de ville durable et autre "écopolis" (villes d'au moins 50.000 habitants intégrant haute qualité environnementale et nouvelles technologies de communication).

L'Allemagne et l'Angleterre sont déjà dans les étapes villages ou quartiers durables, dans lesquels répondent aux normes de baisse de consommation, non seulement les locaux industriels, publics et d'habitation, mais aussi les infrastructures entre ces bâtiments (éclairage, signalisation,...)

Par exemple à Dardesheim (Allemagne) l’énergie propre et renouvelable fait non seulement fonctionner le chauffage, les transports, l'électricité, mais permet aussi de vendre l’excédent d’énergie ! Pour compenser les variations de production de l'énergie éolienne et solaire, le gaz vert est également utilisé ainsi que l’énergie hydraulique (deux énormes bassins ont été creusés l’un au sommet, l’autre au pied d’une colline, reliés par une pompe activée par l’excédent d’électricité produite, par exemple la nuit quand le vent continue à souffler alors que les habitants dorment). De plus, un outil électronique aide les habitants à consommer à bon escient (par exemple, attendre que le vent se lève pour lancer une machine à laver).

La Suisse a crée le label Minergie qui s'applique aussi bien aux bâtiments publics et de bureaux qu'aux locaux d'habitation. Plusieurs pays (dont les Etats-Unis, l'Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et le Canada) participent au projet "Net Zero Energy Home". Au japon de nombreuses maisons sont équipées en systèmes photovoltaïques produisant déjà de nombreux MW.

En France, commence la commercialisation de maisons à basse consommation d'énergie (avec transformation possible en maison à énergie positive) "NF HQE® Effinergie". De nombreuses actions sont également engagées dans la rénovation, les logements collectifs et les immeubles de bureaux.

 

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 22:41

Le développement durable dans le bâtiment

Les bâtiments à basse consommation énergétique et à énergie positive

 

Animation pédagogique sur les bâtiments à énergie positive

http://www.cstb.fr/bepos/presentations/cstb_bepos.swf

 

"La Bonne Maison", un pavillon éco-vertueux près de Paris (diaporama)

http://www.batiactu.com/data/11102007/11102007-192116.html

 

Visitez "La Bonne Maison", en cliquant ici

http://editorial.batiactu.com/edito/-la-bonne-maison--un-pavillon-eco-vertueux-pres-de-318.php

 

Geoxia lance sur le marché une maison "basse consommation" (vidéo et portfolio)

http://www.lemoniteur-expert.com/actualite/architecture_maitrise_oeuvre/geoxia_lance_marche_maison_basse/D4787079F.htm

 

Portfolio La maison verte selon Phénix

http://www.lemoniteur-expert.com/diaporama/diaporama.asp?id=87

 

Visite de la maison verte de Geoxia avec Yann Arthus-Bertrand (Vidéo)

http://www.lemoniteur-expert.com/video/video.asp?id=55

 

Le constructeur de "la bonne maison"

http://www.maisonsphenix.com/

http://www.la-bonne-maison.com/

http://www.geoxia.fr/

 

L'architecte de "la bonne maison"

http://www.coste.fr/

 

Le site de Yann Arthus-Bertrand

http://www.yannarthusbertrand.com

 

Le site de l'ADEME

http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?id=11433&m=3&cid=96

http://www.ademe.fr

 

Association pour la promotion du développement durable

http://www.goodplanet.org/

 

Association pour la lutte contre le changement climatique

http://www.actioncarbone.org/main_fr.php

 

Vous souhaitez concevoir ou rénover pour atteindre un bâtiment à basse consommation d'énergie

http://www.amoes.com/

http://www.amoes.com/fr/index.html

http://www.amoes.com/fr/bureau-etudes-techniques.html

http://blog.amoes.com/post/2007/05/07/Geoxia-va-lancer-une-offre-de-maison-basse-consommation

http://blog.amoes.com/post/2007/04/03/Une-Tour-a-Energie-Positive-a-Paris-La-Defense

http://www.amoes.com/fr/energie/batiment-energie-positive.html

http://blog.amoes.com/

 

Explications sur l'énergie positive

http://www.energiepositive.info/

 

Articles sur "la bonne maison" de Yann Arthus-Bertrand

http://laikos.typepad.fr/blog/2007/09/la-bonne-maison.html

http://www.lefigaro.fr/magazine/20070921.MAG000000364_le_nid_ecolo_de_yann_arthus_bertrand.html

 

Pour une "maison NF et une maison HQE®"

http://www.constructeurs-nf.fr/

(site de CEQUAMI)

 

La "démarche HQE®"

(haute qualité environnementale)

Pour le secteur de la construction, l'action en matière de développement durable se concrétise par la démarche HQE®.

Elle est élaborée par l'Association HQE, Association reconnue d'utilité publique.

www.assohqe.org

 

Certification "NF Bâtiments tertiaires - Démarche HQE®" par CERTIVEA

http://www.certivea.fr

 

CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment)

http://www.cstb.fr

 

Vers des bâtiments à énergie positive

http://www.cstb.fr/bepos/animations.asp

 

Animation pédagogique sur les bâtiments à énergie positive

http://www.cstb.fr/bepos/presentations/cstb_bepos.swf

 

Bâtiments à énergie positive - Premières réalisations

http://webzine.cstb.fr/webzine/preview.asp?id_une=408&main=55

 

Aérodynamique EIFFEL

http://www.aerodynamiqueeiffel.fr

Visite virtuelle

 

CERQUAL filiale à 100% de QUALITEL.

http://www.cerqual.fr/

QUALITEL est membre de l’Association HQE.

http://www.qualitel.org/

http://bienvivrechezmoi.com/

 

Les sites du gouvernement

www.industrie.gouv.fr

http://www.ecologie.gouv.fr/developpement-durable/

http://www.developpementdurable.gouv.fr/developpement-durable/

Jean-Louis BORLOO ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables

Dominique BUSSEREAU secrétaire d’Etat aux Transports

Nathalie KOSCIUSKO MORIZET secrétaire d’Etat à l’Ecologie

 

Le Grenelle Environnement

http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/

 

Ecobilan

http://www.ecobilan.com/index_fr.html

 

Article : "A Dardesheim (RFA), chauffage, transports, électricité, tout fonctionne à l’énergie 100% renouvelable !"

http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5630

 

Site de l'institut des bioénergies

www.itebe.org

 

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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 23:00

 

Le Café-Débat de Saint Quentin en Yvelines propose trois débats intéressants :

 

Le samedi 10 novembre 2007 à L'Abbaye à Saint Cyr l'Ecole à partir de 16h30 :

" Est-ce un art que de gouverner ? "

 

Le samedi 24 novembre 2007 au Marina à Montigny le Bretonneux à partir de 16h30 :

" Energie, développement, environnement : comment s'en sortir ? "

 

Le samedi 8 décembre 2007 au Marina à Montigny le Bretonneux à partir de 16h30 :

" Quel habitat pour demain ? "

Description de la situation actuelle (SDF, problèmes de logement, trois millions de mal logés en France..), comment sommes-nous arrivés là ? un peu d'historique, quelles sont les tendances actuelles, les nouvelles solutions envisagées ? développement durable (habitation à basse consommation, voire à énergie positive…), urbanisme, ville et campagne, quelle habitat voulons nous pour demain ? quelle philosophie de la ville ? quelle mixité sociale ? comment vivre ensemble ?

 

Fin novembre, sur le présent blog (http://ecomondiale.over-blog.com), du texte et des liens vous seront proposés sur ce sujet majeur qu'est l'habitat.

 

 

Pour plus d'informations sur le café débat, voir :

http://quentinphilo.over-blog.com

 

 

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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 00:07

Le Café-débat présente le sujet :

 

"L'intelligence des banlieues : comment sortir de la crise par le travail des réseaux ?"

 

le 23 juin 2007 à partir de 16h30 au restaurant "L'Abbaye" à Saint Cyr l'Ecole

 

Le débat sera introduit par Corinne Prezelj et Hervé Azoulay.

 

L'idée de ce débat est venue à la fin du débat "Comment être solidaires sans verser dans l'assistanat ?" dans lequel Corinne Prezelj était présente et nous a présenté son ouvrage intitulé : "L'intelligence des banlieues : comment sortir de la crise par le travail des réseaux".

 

Ce livre (de Corinne Prezelj, Hervé Azoulay et André Added paru le 11 mai 2007 aux Editions de L'Institut Français d'Intelligence Economique (IFIE)), est très intéressant. Il donne une vision des banlieues autres que celle véhiculées par les médias. Des pistes très intéressantes sont évoquées. Il met en exergue le véritable problème des banlieues : le chômage.

 

Le modèle en réseau entreprise/association/collectivités publiques décrit dans ce livre, a pour objet de concilier l'économique et le social en favorisant l'initiative, l'entrepreneuriat, la solidarité et le partenariat pour créer des emplois dans nos banlieues défavorisées. Les entreprises ainsi crées fournissent de vrais emplois et sont, en plus, généralement innovantes et apportent de vraies solutions à de vrais problèmes (ex : l'habillement des handicapés et des personnes âgées à mobilité réduite).

 

Un livre à lire. Un débat à suivre.

 

Pour plus de renseignements suivre le lien suivant :

 

http://quentinphilo.over-blog.com/article-6731510.html

 

 

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28 mai 2007 1 28 /05 /mai /2007 20:58

Plusieurs candidats, lors de la récente campagne présidentielle 2007, ont mis le Travail en avant, et c'est une bonne chose car c'est le meilleur moyen d'intégration et de sortie de l'assistanat. Voici un texte que j'ai écrit en septembre 2005 et présenté, dans une version allégée, au café débat en janvier 2006. Même si, bien entendu, le gouvernement parfois évoqué ci-après n'est pas celui de M. Fillon, ni même celui de M. De Villepin, mais celui de M. Raffarin, ce texte a conservé toute son actualité (et pas seulement en cette "journée de solidarité"…) :

 

 

Le travail est-il une valeur ?

(ou "A-t-on besoin de réhabiliter la valeur travail ?")

 

Tout d'abord, précisons que je n'ai rien contre le travail. A un moment de ma vie je suis même devenu drogué du travail. Ce n'est pas une blague, cela existe ! Je pourrais vous en parler plus si vous le demandez.

 

Le travail est-il une valeur ?

 

Cette question, je me la suis posée quand j'ai entendu certains politiciens dire et ressasser : "Il faut réhabiliter la valeur travail". A les entendre, tous les maux français viendraient des 35 heures. Ces 35 heures auraient, selon eux, détourné les Français du travail et, à partir de là, la France se serait enfoncée dans les misères que l'on connaît.

 

Remarquons premièrement que les maux de la France (chômage, misère, baisse des niveaux sociaux etc.) viennent de bien avant les 35 heures. Tout cela vient des chocs pétroliers successifs (le premier date de 1973), de la rigueur salariale (commencée en juin 1982 pour freiner l'inflation) et, surtout, des dérégulations et de l'ouverture béante des frontières aux biens et services (particulièrement à partir de 1983), de la liberté pour les capitaux, et de la concurrence sauvage et mondialisée actuelle.

 

L'énorme problème est le travail qui ne se crée pas pour ceux qui en ont besoin et celui qui s'échappe ailleurs. C'est cela qu'il faut traiter.

 

Quant aux Français soi-disant "détournés de la valeur travail", je n'y crois pas. Selon un sondage, 79% des salariés français affirment éprouver de l'attachement pour leur entreprise. Des chômeurs dépriment de ne pas trouver du travail. Je connais trop de gens soucieux de la pérennité de leur emploi. J'ai également, hélas, trop vu de regard de détresse chez ceux qui viennent d'apprendre qu'ils sont sur la liste de ceux qui vont être jetés hors de l'entreprise (qu'ils considéraient, à tors, hélas pour eux, comme étant "leur entreprise").

 

C'est pourquoi les discours sur la nécessité de "revaloriser la valeur travail" m'horripilent profondément.

 

Par contre, il est indéniable que les Français prennent du recul par rapport à l'entreprise. Les cadres sont moins impliqués qu'avant. Les jeunes voient le travail différemment de leurs aînés : ils ne veulent plus se "sacrifier" pour l'entreprise ; le grand patronat récolte ce qu'il a semé : à "salarié jetable", "entreprise jetable".

 

Les jeunes ont trop vu leurs parents jetés comme des malpropres après de longues années de dévouement envers "leur entreprise". Les cadres d'exécution (je met de côté les cadres dirigeants qui font partie d'une autre catégorie), les cadres d'exécution, donc, sont hors des circuits de décision, pressés comme des citrons puis jetés afin de maximiser les profits. Quant aux ouvriers, il y en a de moins en moins…

 

Et cette catégorie de grands patrons qui se servent largement sur le dos des entreprises tout en décidant la rigueur salariale et les licenciements pour leurs salariés. Quel cynisme !

 

Quant à la journée dite "de solidarité"…

 

Rappelons les faits. Début 2003 le gouvernement bloque les crédits pour les personnes âgées, car il n'y a plus d'argent dans les caisses suite aux baisses d'impôts. Vient ensuite l'été 2003 avec la canicule que l'on connaît. Le gouvernement a tout d'abord voulu ignorer la catastrophe. Puis, voyant l'émotion populaire s'est sentit mal et a rejeté la faute de son inaction sur les familles et sur les 35 heures.

 

Le gouvernement a alors inventé la "journée de solidarité". Profitant de l'émotion populaire, le gouvernement a crée, en fait, un prélèvement supplémentaire sur le travail : 0,3% de la masse salariale ponctionnés sur les entreprises. Pour compenser, les salariés doivent travailler un jour de plus sans être payé plus. Cette mesure a un coût pour l'entreprise et pour le salarié, et ne donne pas de chiffre d'affaire supplémentaire pour l'entreprise (parfois même, le Chiffre d'Affaire est en baisse, c'est le cas notamment des entreprises qui sont dans le domaine du tourisme). Cela génère du chômage, estimé à 30 000 chômeurs de plus selon les économistes. Drôle de façon de "réhabiliter la valeur travail" !…

 

Et, sous couvert de donner de l'argent aux personnes âgées et aux handicapés, le gouvernement peut ainsi financer une partie de la baisse d'impôts des plus riches. Je n'ai rien contre les baisses d'impôts, pour autant quelles soient honnêtement partagées et quelles concourent au dynamisme économique, mais il faut les faire suite à une gestion saine, à une réforme de l'état et des collectivités locales, sans oublier le financement de la solidarité (personnes âgées, handicapés etc.), et pas en privant de rémunération ceux qui travaillent, pas en surtaxant les entreprises qui donnent du travail et certainement pas en générant du chômage !

 

Quant aux 35 heures accusées de tous les maux, rappelons simplement qu'elles ont crée ou sauvé 350 000 à 450 000 emplois selon les économistes (500 000 emplois selon Martine Aubry). D'après le PS, cette mesure s'autofinance d'elle-même : les baisses de charges, données aux entreprises pour compenser, sont remboursées par le surcroît de recettes et par la baisse des dépenses grâce à la baisse du chômage. De plus, les entreprises qui ont su bien utiliser la flexibilité permise par ces mesures y ont même gagné des gains de productivité et une meilleure organisation du travail.

 

Certains détracteurs des 35 heures disent : "On ne va pas interdire au chercheur de continuer à chercher car il a fait ses 35 heures." Bien sûr que non ! Nombreux sont les travailleurs qui sont "forfait jour" donc pas de limite horaire stricte. Et puis vous pensez vraiment qu'un cadre ou qu'un chercheur a une pendule dans la tête qui l'empêche de travailler sitôt 35 heures ou 40 heures passées ?

 

Combattons également une idée reçue. Les 35 heures interdiraient de travailler plus pour gagner plus. Les heures supplémentaires seraient interdites. Totalement faux. Les heures supplémentaires existent toujours avec les 35 heures. Ce qui a empêché d'avoir recours aux heures supplémentaires c'est le marché atone. Les chefs d'entreprises disent qu'ils n'ont pas besoin de recourir aux heures supplémentaires car ils ont déjà du mal à écouler leur production.

 

N'oublions pas également, que la réduction du temps de travail permet au salarié de mieux profiter de la vie, de mieux s'occuper de sa famille, de se cultiver, de pratiquer du sport etc. Tout un programme de société.

 

Je me souviens d'une émission télévisée (en 2005 ou avant) sur la "valeur travail" dans laquelle :

- le porte parole du gouvernement (Jean-François Copé) ainsi qu'un philosophe défendaient la "valeur travail",

- un socialiste (Julien Dray) et un syndicaliste (Bernard Thibault) défendaient la version inverse.

 

C'était un débat exemplaire. D'un côté deux théoriciens qui tentaient, sans y arriver, de démontrer que le travail est une valeur en soi et qu'il fallait le servir. Ils n'étaient d'ailleurs pas les mieux placés pour parler du travail. Au café débat, nous faisons de la philosophie comme un loisir, pour nous détendre. Un professionnel de la philosophie : que connaît-il vraiment du "vrai travail" ?

 

De l'autre côté, nous avions deux hommes pragmatiques. Ils n'étaient pas contre le travail. Julien Dray a même rappelé que, malgré ou grâce aux 35 heures, son parti avait augmenté globalement les heures travaillées en France lorsqu'il était au pouvoir. Le travail est utile pour créer des richesses, mais cela n'en fait pas pour autant un dieu à satisfaire. La vie doit aussi laisser la place à d'autres choses (famille, culture, loisirs etc.) Et puis il n'y a pas que le travail contraint qui est du travail, les loisirs permettent également de faire du travail utile : jardinage, bricolage, travail en association, aider les enfants à faire leurs devoirs, ménage, cuisine etc.

 

Au delà de cela, il y a deux conceptions de la société. Travailler plus pour consommer plus ? : quid du développement durable ? la planète y survivra-t-elle ?

 

Et puis, doit on se fixer comme but de l'existence de n'être qu'une machine à produire et à consommer ? La vie n'est-elle rien d'autre que cela ? "Etre ou avoir ?"…

 

Ne vaut-il pas mieux régler les véritables problèmes de pouvoir d'achat en faisant en sorte :

- que chaque ménage en âge de travailler ait au moins un travail,

- que le travail (de façon générale) soit correctement rémunéré afin de permettre de faire vivre convenablement sa famille,

- que le logement, la nourriture, la santé, l'éducation soient accessibles, comme c'était le cas, rappelons le, vers la fin des "trente glorieuses" et avec le plein emploi de cette époque ?

 

Rappelons également que travailler plus ne veut pas forcément dire gagner plus. La "journée de solidarité" en est un bel exemple : on travaille plus, sans être payé plus. Des entreprises font le chantage à l'emploi "travaillez plus et limitez vos prétentions salariales ou je délocalise". Les heures supplémentaires des cadres "forfait jour" ne sont pas payées. Certains petits patrons font énormément d'heures de travail et ne touchent même pas le SMIC. Le riche rentier gagne plus d'argent que le SMICard qui travaille. Les enseignants les mieux payés sont aussi ceux qui sont tenus à faire le moins d'heures de cours. De même nous travaillons moins que nos ancêtres tout en gagnant plus qu'eux grâce aux gains de productivité.

 

Les gains de productivité d'ailleurs, parlons en. Qu'en faire ? Plus de salaire, plus de temps libre, baisse des prix, plus de profits, moins d'emplois ? Harmonieuse répartition ou tout pour l'un au détriment des autres ? Les réponses que l'on donne à ces questions orientent le choix de société.

 

Est-il logique de demander à ceux qui ont du travail, et qui travaillent généralement beaucoup et sont pressés comme des citrons, de travailler encore plus, de se sacrifier à la "valeur travail", de sacrifier leur vie, leurs enfants, leurs famille, leurs loisirs ? alors que beaucoup de Français au chômage ne demandent que cela, de travailler. Sans compter ceux qui sont au temps partiel imposé qui souhaitent également travailler plus pour gagner plus, simplement pour sortir de la misère.

 

Il vous est peut-être arrivé de rentrer chez vous vers 22h30, après une grosse journée de travail et suite à une réunion importante, ou à un déplacement, et de trouver votre femme et vos enfants déjà couchés, et de dîner seul. N'avez-vous pas alors pensé aux nombreux chômeurs en vous demandant si ce système était logique ?

 

Précisons que ce n'est pas les 35 heures qui ont généré la limitation des débordements horaires dans certaines entreprises, mais l'inspection du travail qui, même avant les 35 heures, ont contrôlé et pénalisé les dépassements horaires de cadres hors des maximums légaux. Actuellement, nous sommes soumis par l'Europe à un plafond de 48 heures hebdomadaires (précisons que les 35 heures ne sont pas un plafond).

 

Et maintenant revenons à cette notion de "valeur travail" :

 

Qu'est ce que le travail ?

 

Le Larousse nous indique que le mot "travail" vient du latin "trepalium", instrument de torture !…

Toujours selon le Larousse, "travail" c'est :

- L'activité déployée pour faire quelque chose.

- Un ouvrage réalisé ou qui est à faire.

- Une activité rétribuée.

- L'un des facteurs de la production.

- L'activité de transformation de la nature, propre aux hommes, qui les mets en relation, et qui est productrice de valeur.

- etc.

 

Distinguons maintenant les différentes formes de travail.

 

Travail manuel et travail intellectuel sont bien sûr différents. Il ne faut cependant pas penser que seul le travail manuel est fatigant. Par exemple, le stress pour certains travaux intellectuels est parfois destructeur.

 

Il y a aussi le travail contraint et le travail libre. Le premier est celui que l'on fait pour gagner l'argent qui nous fait vivre. Le second est celui que l'on effectue pendant nos loisirs (qui ne sont pas toujours des loisirs lorsqu'il faut emmener les enfants à la danse, au sport, faire le ménage, les courses…)

 

Et les veinards qui ont le bonheur d'exercer un "métier passion" ! L'art de conjuguer l'utile et l'agréable !

 

Et puis ceux qui prennent leur métier comme un sacerdoce (certaines infirmières, les pompiers et autres)

 

Tout cela fait que nous avons des visions très différentes du travail. Quoi de commun en effet entre le travail d'un philosophe, d'un chercheur, d'un artiste et puis celui de l'ouvrier à la chaîne, de celui qui manipule le marteau piqueur ou encore de l'opératrice dans un centre d'appel ou du cadre stressé par les objectifs inatteignables et la peur de perdre son emploi ?

 

Karl Marx oppose le capital et le travail.

 

Cela nous renvoie à la notion de capitaliste et de travailleur. Alors qu'est ce qu'un "travailleur" ?

 

Selon le Larousse, le "travailleur" ou la "travailleuse" c'est :

- Une personne salariée, spécialement dans l'industrie.

- Une personne qui aime le travail, actif.

 

Selon d'autres sources, le qualificatif "travailleur" ne s'applique qu'à l'ouvrier, qu'au "manuel" excluant de fait les techniciens, administratifs, cadres, pourtant salariés.

 

Ces acceptions sont trop restrictives. Selon moi, un "travailleur" c'est celui qui vit de son travail et pas du revenu du capital. Cela inclus donc les salariés (public et privé), les travailleurs indépendants et même la plupart des chefs d'entreprises (ceux qui sont de véritables Entrepreneurs, créateurs d'emplois et de richesses).

 

Mais j'exclue de ce qualificatif :

- Les grands possédants qui, même si parfois ils sont chef d'entreprise et travaillent, ont une vision plus capitalistique de la vie qu'une vision de travailleur.

- Les grands patrons qui, même s'ils sont salariés, ont des salaires démesurés, des parachutes dorés, des possibilités de constituer un énorme capital : rien à voir avec le salarié qui n'a que son salaire pour vivre et faire vivre sa famille.

- Les "assistés professionnels". A la différence des personnes issues des rangs des travailleurs, mais qui, malencontreusement, ont perdu leur emploi et se trouvent dans la misère et qui, même s'ils sont aussi des assistés, font quand même partie des travailleurs, les assistés professionnels, eux, se trouvent très bien sans travailler. J'en connais. Ils ne cachent pas que leur situation leur convient. Est-ce critiquable ? On peut lancer un débat la dessus (bon sujet pour le café débat). Toujours est-il que je ne peux pas les classer parmi les travailleurs.

 

Vous avez compris que je classe les chômeurs parmi les "travailleurs" pour autant qu'ils recherchent effectivement à s'intégrer ou à se réintégrer dans le monde du travail.

 

Comment classer les retraités ? Cela dépend. Je suis d'accord pour les classer comme "travailleurs" lorsqu'ils ont encore conscience de ce que c'est que de devoir survivre grâce à son travail. On peut se poser la question pour ceux qui ont quitté le monde du travail il y a longtemps et qui n'ont connu que les "trente glorieuses" où tout était différent. Ces personnes ne se rendent souvent pas compte de ce qu'est travailler aujourd'hui et surtout chercher du travail ou chercher à conserver son travail. Cependant, on peu rétorquer qu'ils ont connu des conditions de travail parfois bien plus dures que les travailleurs actuels.

 

Ensuite, qu'est-ce qu'une valeur ?

 

Le Larousse nous indique qu'une valeur est :

- Une qualité physique, intellectuelle, morale de quelqu'un.

- La qualité de quelque chose digne d'intérêt, d'estime, de prix.

- L'importance attachée à quelque chose.

- Ce qu'une morale pose comme idéal ou norme.

- etc.

 

On parle aussi de valeur d'usage, valeur d'échange, de valeur ajouté (différence entre la valeur d'une production et celle des consommations ayant servi à la réaliser).

 

Autrefois, le travail n'était pas une valeur. Les catégories supérieures (nobles puis grands bourgeois rentiers) étaient supérieures au "bas peuple", justement parce que les membres de ces catégories supérieures ne travaillaient pas.

 

Les temps ont changé. Maintenant, le travail est présenté comme une valeur, valeur d'autant plus forte que trouver du travail est difficile.

 

Cependant bien des catégories supérieures actuelles tirent leurs revenus principalement de leurs capitaux (je pense aux capitalistes, aux riches rentiers…) mais aussi de situations privilégiées (c'est le cas de certains artistes, de certains sportifs, de certains élus, mais c'est aussi le cas de certains dirigeants de grandes entreprises avec des salaires sans rapport avec leur valeur ajouté pour l'entreprise, des "stocks options" et des parachutes dorés).

 

De même, à cause du chômage et grâce au traitement social du chômage, bien des gens vivent sans travailler. Cela trouble la perception de la jeunesse de la valeur travail. Sans parler de l'économie souterraine…

 

Et puis "valeur travail", cela fait penser à "travail, famille, patrie", valeurs prônées par le gouvernement de Vichy. D'accord, ce n'est pas parce que des organisations peu recommandables prônent des valeurs que ces dernières perdent leurs qualités. Mais restons vigilants tout de même. Lors de cette même période, il y a eu le STO (Service du Travail Obligatoire). Le travail est-il une valeur lorsqu'on le met au service de l'ennemi ? Le film, "le pont de la rivière Kwaï", pose bien le problème !

 

En conclusion, je ne sais pas réellement si le travail est une valeur ou pas. Mon texte est véritablement et volontairement introductif Je lance le débat. J'ai cependant quelques certitudes :

- le travail est un moyen, pas une fin en soit,

- ce n'est pas le travail qu'il faut revaloriser, mais le Travailleur, car je place l'humain avant les idées théoriques,

 

Autres certitudes :

- le travail permet de créer des richesses,

- le travail permet d'améliorer sa condition,

- le travail est un facteur d'intégration dans la société, et je suis persuadé que l'insécurité actuelle trouve son terreau dans le chômage (même si d'autres facteurs jouent également),

- le travail permet de se reprendre en cas de coup dur, car on peut se focaliser sur du concret, sur une tâche à accomplir et cela vaut tous les psychotropes du monde !

- par contre, il ne faut pas être esclave du travail, comme on dit : "il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler", c'est peut-être "bateau" de dire cela, mais c'est une philosophie tellement saine que je ne peux m'empêcher de la rappeler.

 

De plus, si notre société considère que le travail est une valeur, alors elle se doit de s'arranger pour fournir du travail à tous ceux qui le veulent.

 

Il est inhumain et cynique de prôner la valeur travail, et de culpabiliser ceux qui en sont privés, sans tout faire pour que le travail soit un bien raisonnablement accessible.

 

 

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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 12:36

We Feed the World

 

Vous voulez voir comment est "fabriqué" ce qui est dans nos assiettes ?

 

Comprendre pourquoi ces files de camions énergivores, polluants et dangereux sur nos routes ?

 

A travers un voyage sur notre planète, voir les conséquences humaines de la mondialisation financière actuelle ?

 

Savoir pourquoi de nombreux africains, dans la logique de la mondialisation inhumaine de concurrence sauvage entre les peuples, ont besoin d'émigrer pour survivre ?

 

Et beaucoup d'autres choses...

 

Alors vous serez intéressé par le film que j'ai vu cette semaine : "We Feed the World"

 

Ce film a le soutien de nombreuses associations et organisations (WWF, CFSI, CCFD, AFCAE etc.). Pour en savoir plus :

http://www.we-feed-the-world.fr/

Voir des extraits :

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18726387&cfilm=115438.html

Je laisse la conclusion à Monsieur Jean Ziegler (rapporteur à l'ONU) :

 

"Etant donné l'état actuel de l'agriculture dans le monde, on sait qu'elle pourrait nourrir 12 milliards d'individus sans difficultés. Pour le dire autrement : tout enfant qui meurt actuellement de faim est, en réalité, assassiné."

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8 mai 2007 2 08 /05 /mai /2007 23:07

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR NICOLAS SARKOZY

PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE

 

 

Monsieur le Président,

 

Tout d'abord, je vous prie de recevoir toutes mes félicitations pour votre élection. Pour vous, c'est l'aboutissement d'un long combat. Vous avez réussit, c'est bien.

 

Mais cette réussite individuelle vous donne une énorme responsabilité.

 

Vous êtes maintenant le Président de tous les Français.

 

Président de ceux qui ont voté pour vous tout d'abord. Ils ont voté, enthousiasmé par votre force de conviction, votre dynamisme, votre volonté affichée de changer les choses. Tous ne sont pas multimilliardaires, loin de là. Parmi eux se trouvent des ouvriers, des travailleurs pauvres, des RMIstes qui souhaitent que leur situation s'améliore et sont prêts à se retrousser les manches pour cela.

 

Vous êtes également le Président de ceux qui n'ont pas voté pour vous.

 

Je ne crois pas à cette France coupée en deux.

 

D'un côté il y aurait ceux qui souhaitent l'ordre et le travail, de l'autre côté, il y aurait ceux qui souhaitent le désordre et la fainéantise ?

 

D'un côté il y aurait ceux qui souhaitent la justice et la fraternité, de l'autre les égoïstes et les sans cœur ?

 

Simplification odieuse et réductrice !

 

L'immense majorité des Français souhaite sortir du marasme actuel. Cette majorité, de droite, du centre, de gauche souhaite une sécurité des personnes et des biens, mais aussi une sécurité professionnelle. Elle souhaite travailler et vivre dignement de son travail. Sans vouloir l'égalité absolue, elle souhaite réduire les inégalités flagrantes : d'un côté les millions d'euros parfois injustifiés, de l'autre une misère indigne pour un grand pays comme la France dont le PIB n'a jamais cessé d'augmenter. Elle souhaite un monde de paix, de fraternité, de bonheur.

 

J'ai écouté plusieurs de vos discours. Ils étaient très beaux, très forts.

 

Mais j'ai déjà entendu d'autres beaux discours non suivit d'effets, ou pire, suivit d'effets négatifs.

 

Par ailleurs, certaines de vos expressions ou certains de vos raisonnements, durant ces cinq années passées, m'ont quelque peut rendu méfiant.

 

De plus, j'ai détecté dans votre programme des éléments préoccupants.

 

Pour faire court, je vais survoler ici trois points, correspondant à trois préoccupations majeures des Français :

 

1) Vous souhaitez légiférer sur certains sujets.

 

Vous semblez penser que le fait d'introduire de nouveau droits (par exemple sur la garde d'enfant) permet de résoudre les problèmes. Vous indiquez même qu'il sera possible d'aller au tribunal pour cela. Je ne crois pas beaucoup à ce type de "solution". Si une famille à besoin de faire garder des enfants, il faut une réponse immédiate (crèche, "nounou" ou autre). Aller au tribunal sera dissuasif et inefficace pour beaucoup. C'est long, compliqué et cher (durée de la procédure, frais d'avocats etc.) Ce n'est pas une vraie solution. De plus, cela créera une ambiance conflictuelle dans notre beau pays. Je crois qu'il vaut mieux que le nombre de place soit suffisant (que ce soit des modes de garde dans le public ou dans le privé).

 

De même, pour traiter l'insécurité, vous parlez beaucoup de durcissement de la loi. Cela risque fort au contraire de créer des hordes sauvages et de conduire la France aux affrontements violents. Si vous ne savez pas pratiquer la politique de la main tendue à ceux qui veulent s'en sortir, vous aurez des désespérés. Si aux désespérés vous ne répondez que par des cars de CRS, vous aurez des révoltés. Il faut cesser d'opposer la prévention et la répression. La sécurité à besoin de ses deux jambes. Je crois d'avantage à la méthode de Ségolène Royal (pour résumer : éducation pour donner des repères et permettre de verbaliser clairement et poliment les préoccupations ou les oppositions, insertion par le travail, traitement adapté dès les premiers problèmes, encadrement efficace si problèmes plus importants etc.)

 

2) Vous avez évoqué une TVA sociale et une taxe carbone. Face à la mondialisation actuelle, ces deux idées ne sont pas forcément une incongruité (même si l'idée de la TVA sociale vient du medef). Je conçois que la TVA sociale permette de financer notre couverture sociale en effectuant des prélèvements à la fois sur ce qui est produite en France, mais également sur ce qui est produit à l'extérieur, ce qui permet de rendre la compétition mondiale un peu moins faussée. La taxe carbone va un peu dans le même sens et est une des voies pour préserver notre planète. Cependant ces deux taxes supplémentaires auront un impact très négatif sur le pouvoir d'achat des ménages, et tout particulièrement sur ceux qui sont les plus pauvres. En effet à chaque achat, il faudrait donc payer une taxe supplémentaire. Pour contrer cette baisse de pouvoir d'achat il faut une compensation pour les ménages. Par exemple, vous pourriez baisser les charges pesant sur le travail et reverser cette baisse de charge aux salariés en revalorisant les salaires net. Ce qui pourra se faire sans changer le coût du travail pour les entreprises. De même, toujours pour compenser, il faudra revaloriser les retraites, les minimas sociaux et les traitements des fonctionnaires, afin que vos nouveaux prélèvements soient sans impact négatif sur le pouvoir d'achat. Je n'ai pas vu cela dans votre programme. Par contre, j'y ai vu des baisses d'impôts qui profiteraient surtout aux personnes déjà bien pourvues en capital. Pensez-vous vraiment "revaloriser le travail" en reversant des millions à de riches héritiers (qui s'enrichissent en dormant) et en ponctionnant le pouvoir d'achat de ceux qui travaillent ? J'espère me tromper, mais cela donne l'impression désagréable que les pauvres et les classes moyennes verraient leur pouvoir d'achat amputé pour financer les baisses d'impôts de ceux qui sont déjà bien pourvus.

 

3) Votre proposition "phare" est de détaxer les heures supplémentaires. Je suis d'accord que le fait de faire des heures supplémentaires peut donner un peu de pouvoir d'achat supplémentaire à celui qui en fera. Cependant cela ne règle pas le problème fondamental du chômage de masse, au contraire, cela dissuadera l'employeur d'embaucher. Je crains donc un fort effet négatif pour l'emploi. De plus, si vous ne compensez pas l'effet négatif de la TVA sociale et de la taxe carbone sur le pouvoir d'achat :

- les salariés auront besoin de faire des heures supplémentaires simplement pour maintenir le même niveau de vie,

- les entreprises auront moins de commandes, donc moins besoin d'heures supplémentaires.

 

Pour lutter contre le chômage, je crois d'avantage aux solutions de Ségolène Royal : formation, recherche, innovation, inciter fiscalement les entreprises à réinvestir les bénéfices, soutien aux PME, lancer la France dans les métiers du développement durable etc.

 

François Bayrou proposait deux emplois sans charge. S'il n'y a pas trop d'effet d'aubaine, cela parait également une piste intéressante à creuser.

 

Vous souhaitez "revaloriser le travail". Très bien, mais ce n'est pas en opposant "la France qui se lève tôt" à celle qui aimerait avoir à se lever tôt qu'on y arrivera. Ce n'est pas en faisant travailler plus celui qui a déjà du travail et en laissant au chômage des millions de travailleurs potentiels que l'on y arrivera. Le travail n'est pas un dieu. Ce qui est important c'est l'humain, le Travailleur. La première chose à faire c'est de donner du travail à ceux qui en cherchent.

 

Pour cela il faut se préoccuper de cette mondialisation de concurrence sauvage et faussée. Si on occulte le fait que de grands pays comme la Chine ou l'Inde ont des gens formées et compétents avec des salaires sans commune mesure avec les nôtres, on n'y arrivera pas. Si l'on pense qu'il suffit de travailler plus et de gagner moins pour être compétitifs, on n'y arrivera pas. Même en divisant par dix notre SMIC et en multipliant par deux notre temps de travail, nous ne seront pas compétitifs par rapport à eux. Il faut deux piliers pour résoudre ce problème : l'avance technologique et la régulation de la compétition mondiale.

 

La Chine ne nous a pas attendu pour réguler à sa façon : elle taxe énormément ses importations alors qu'elle a des salaires et des conditions sociales et écologiques très basses tout en progressant à grand pas vers une excellence technologique. L'Europe n'investit pas assez dans la recherche et l'innovation et persiste à vouloir rester la zone réputée être la plus "passoire" au monde. C'est une compétition faussée. C'est un problème fondamental.

 

Vous avez raison de vouloir une autre Europe que celle de la concurrence aveugle et faussée et qui va nous mener, si l'on n'y prend garde, à une régression sociale qui nous ramènerait à un ou deux siècles en arrière ! Vous voulez une Europe qui ne soit pas "le cheval de Troie de toutes les menaces que portent en elles les transformations du monde". Je vous approuve entièrement.

 

Vous êtes en colère contre l'euro qui ne nous protège pas. Là aussi vous avez entièrement raison. Dans l'Union Européenne, les pays qui ont le moins de chômage sont en dehors de la zone euro ! C'est en effet une anomalie flagrante.

 

Vous voulez "la moralisation du capitalisme financier", je vous approuve.

 

J'arrête là pour les problèmes et les solutions, mais j'aurais énormément d'autres sujets à aborder et d'autres idées.

 

Ce que je souhaite principalement pour la France, c'est que vous soyez le grand Président dont notre pays à tant besoin. Que vous écoutiez ce qu'ont à dire les Français. Que vous compreniez leurs préoccupations, que vous teniez compte d'idées et de solutions qui ne sont pas forcément de votre camp. Je ne vous demande pas d'oublier complètement vos amis et l'UMP, mais de vous ouvrir à d'autres préoccupations, d'autres solutions. Ecoutez les Français Monsieur le Président !

 

Vous avez cité de grands hommes : Jaurès, Blum, De Gaulle. Il faut s'inspirer de leur hauteur de vue, de leur intelligence, de leur dépassement de soi.

 

Vous êtes entré dans l'histoire de France Monsieur Sarkozy. Un mouvement populaire vous a porté au pouvoir, ne le décevez pas !

 

La France attend un Président d'ouverture, de rassemblement, de volontarisme, de solutions réelles.

 

Vous devez être ce Président, Monsieur Nicolas Sarkozy, vous le pouvez si vous le voulez. Vous en avez les capacités.

 

Vive la République !

 

Vive la France !

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