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Texte libre

A ceux que les pensées des autres choquent :

Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; ... il n'y a que les petits hommes, qui redoutent les petits écrits. (Pierre Augustin Caron de Beaumarchais)

 

Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. (Article 19 Déclaration universelle des droits de l'homme)

 

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Un peu de philosophie :

 

Je ne peux rien pour qui ne se pose pas de questions. (Confucius)

 

Plus on prend de la hauteur et plus on voit loin. (Proverbe chinois)

 

Reculez d'un pas et tout s'élargira spontanément. (Proverbe chinois)

 

Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt. (Proverbe chinois)

 

L'homme supérieur se tient dans le juste milieu. (Confucius)

 

La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas. (Confucius)

 

On doit aimer son prochain comme soi-même ; ne pas lui faire ce que nous ne voudrions pas qu'il nous fît. (Confucius)

 

Que l'on s'efforce d'être pleinement humain et il n'y aura plus de place pour le mal. (Confucius)

 

Le prince ne doit pas craindre de n'avoir pas une population nombreuse, mais de ne pas avoir une juste répartition des biens. (Confucius)

 

Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte ; sous un mauvais gouvernement, la richesse est aussi une honte. (Confucius)

 

Si vous donnez un poisson à un pauvre, il mangera un jour ; mais si vous lui apprenez à pêcher, il mangera tous les jours. (Proverbe chinois)

 

Plutôt que de se promener sur la rive et regarder le poisson d'un oeil d'envie, mieux vaut rentrer chez soi et tisser un filet. (Proverbe arabe)

 

Mieux vaut allumer une chandelle que maudire l'obscurité. (Proverbe chinois)

 

Mieux vaut transmettre un art à son fils que de lui léguer mille pièces d'or. (Proverbe chinois)

 

Maison de paille où l'on rit vaut mieux qu'un palais où l'on pleure. (Proverbe chinois)

 

Le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté. Le mécontentement apporte la pauvreté même dans la richesse. (Confucius)

 

Rien ne manque aux funérailles des riches, que des gens qui les regrettent. (Proverbe chinois)

 

Le pauvre devine ce que donne la richesse, le riche ne sait pas ce que signifie la pauvreté. (Proverbe chinois)

 

Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter. (Proverbe chinois)

 

Les grandes âmes ont la volonté ; les faibles n'ont que des souhaits. (Proverbe chinois)

 

Parler ne fait pas cuire le riz. (Proverbe chinois)

 

Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, tais toi. (Proverbe chinois)

 

Ceux qui aiment à blâmer sont, par nature, peu propres à l'amitié. (Les penseurs grecs avant Socrate)

 

Un homme n'est pas bon à tout, mais il n'est jamais propre à rien. (Proverbe chinois)

 

Il n'est rien au monde d'aussi puissant qu'une idée dont l'heure est venue. (Victor Hugo)

 

" Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté "  

Selon wikipedia, c'est une citation d'Antonio Gramsci (1891-1937), qui se serait inspiré de celle de Romain Rolland : " Pessimisme de l'intelligence, mais optimisme de la volonté. "    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pessimisme

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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 16:42

Lettre aux instituteurs et aux institutrices de Jean Jaurès (1888). Extrait

«Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés sont Français et doivent connaître la France, sa géographie et son histoire: son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confèrent, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation. Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils sachent quel est le principe de notre grandeur: la fierté unie à la tendresse. Il faut qu’ils puissent se représenter à grands traits l’espèce humaine et qu’ils démêlent les éléments principaux de cette œuvre extraordinaire qui s’appelle la civilisation. Il faut leur montrer la grandeur de la pensée ; il faut leur enseigner le respect et le culte de l’âme en éveillant en eux le sentiment de l’infini qui est notre joie, et aussi notre force.

Il faut que le maître lui-même soit tout pénétré de ce qu’il enseigne. Il faut qu’il se soit émerveillé tout bas de l’esprit humain. Alors, et alors seulement, lorsque par la lecture solitaire et la méditation, il sera tout plein d’une grande idée et tout éclairé intérieurement, il communiquera sans peine aux enfants la lumière et l’émotion de son esprit. Ah! Vous serez plus que payés de votre peine, car vous sentirez la vie de l’intelligence s’éveiller autour de vous.

Les enfants ont une curiosité illimitée, et vous pouvez tout doucement les mener au bout du monde. Lorsque vous leur aurez parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine, vous aurez fait sans peine en quelques années œuvre complète d’éducateurs. Dans chaque intelligence il y aura un sommet, et, ce jour-là, bien des choses changeront».

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17 octobre 2019 4 17 /10 /octobre /2019 19:51

"L'ultralibéralisme, c'est la liberté du renard dans le poulailler, et quand toutes les poules seront mangées, le renard mourra de faim."
Jean-Marc
 

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6 avril 2019 6 06 /04 /avril /2019 14:14

Quelle Europe voulons-nous ?

A l'approche des élections Européennes (qui se feront le 26 mai 2019), il m'a semblé intéressant de m'interroger sur la question "Quelle Europe voulons nous ?". L'idée est d'éviter de rester trop "scotchés" aux propositions des partis politiques, ou de vouloir démontrer un savoir livresque sur l'organisation de l'Union Européenne, mais plutôt de créer une réflexion pour déterminer l'Europe souhaitable.

Quelle Europe voulons-nous ? Très clairement, moi je rêve d’une Europe qui mettrait l'humain avant tout. J'avais écrit un texte (que vous pouvez trouver sur mon blog) "Un monde qui marche sur la tête" dans lequel je regrette que la finance dirige tout, que l'économie est au service de la finance et que l'homme est au service de l'économie alors que c'est exactement l'inverse qui est souhaitable. Je suis persuadé que l'Union Européenne (UE) est en partie responsable de ces priorités inversées. L'UE est basée, dans les faits, sur les échanges commerciaux et sur la concurrence (d'ailleurs citée de nombreuses fois dans les textes). Pourtant l'idée originelle était de créer une zone de paix et de prospérité, ce à quoi j'adhère.

Pour moi, le premier problème avec l'UE, est le manque de démocratie.

Nous allons voter pour le parlement Européen, et en plus à la proportionnelle intégrale, ce qui est bien ; mais le parlement a peu de pouvoir. Il y a des entités autres pour lesquelles nous, peuple européen, n'avons pas d'élections. Les commissaires et le président de la commission (Jean-Claude Junker actuellement) sont désignés par les "élites". De même, beaucoup de décisions de l'UE sont le fait "d'élites" alors que, dans la constitution française de 1958, il est écrit que le principe de la république est : "gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple". On en est loin maintenant. Il faudrait davantage de démocratie. Si on reste dans l'UE on pourrait par exemple souhaiter pouvoir un jour élire les commissaires et le président de la commission.

Je vois  plusieurs possibilités pour l'Europe :

1) - On continue à effacer les pays et on augmente le nombre d'états membres, tout en transférant davantage de pouvoir à l'UE, ce qui ne me plait pas du tout car je trouve qu'il y a déjà trop de pouvoir à l'UE et qu'elle va dans le mauvais sens (l'ultralibéralisme qui détruit la planète, qui nie les peuples, les nations, les cultures différentes - Allemands et Grecs avec la même monnaie !…). De plus, le nombre important d'états, très différents de surcroît (avec notamment des écarts de salaires bien trop importants), fait que l'UE est difficilement gérable et qu'elle tend au "dumping" social et fiscal.

Au début, il y a longtemps, j'avais espéré que l'harmonisation se ferait par le haut, hélas, je constate qu'il se fait plutôt par le bas (pour la France en tout cas). Cela s'explique par le mot "concurrence" qui est devenu le fondement même de l'UE actuelle. Je ne pense pas que la concurrence ou l'égalité soit le but ultime, surtout s'il s'agit de s'aligner vers le bas. Je préfère le mot "coopération", ce qui permet d'aller vers le mieux tout en restant libres.

Les autres possibilités pour l'Europe sont :

2) - On reste comme maintenant, ce qui serait un moindre mal, mais n'est pas satisfaisant, loin de là !

3) - On fait un "Frexit" comme le préconisent certains (avec l'avantage de reprendre les manettes : la monnaie, les lois, les frontières, les dépenses, les impôts la politique, la stratégie et le volontarisme économique, la culture et autres). Cela permet également d'économiser des milliards d'Euros (différence entre ce que donne la France à l'UE et ce qu'elle reçoit de l'UE - c'est l'argent de la France, diminué et avec des contraintes !...) L'Angleterre est en train de faire son "Brexit", ce qui affole les marchés et les hommes d'affaires. Cela inquiète la France également (zones de pêche, Français en Angleterre, exportations en UK, etc.) On verra si c'est au bénéfice des Britanniques.

4) Je me dois de citer "Union France Allemagne" qui propose de quitter l'UE actuelle et de faire "une union des peuples dans une fédération des régions françaises et des länder allemands". 

Mais ce n'est pas la solution qui a ma préférence. La solution qui, en ce moment, m'attirerait le plus, pour moi qui suis attaché à l'humain, à la paix, à la sécurité, à la prospérité, au peuple souverain et aux décisions proches du terrain, serait plutôt :
5) - Une Europe des nations, qui serait basée sur la coopération (ce qui est mieux que sur la concurrence et la guerre), en faisant des projets à géométrie variable. C'est le principe d'Airbus et d'Ariane, deux réussites européennes qui ne sont pas liées à l'UE (au contraire même puisqu'il a fallu faire des exceptions dans les textes européens pour l'aéronautique et le spatial). Par exemple, la Suisse et la Norvège travaillent sur Ariane alors qu'ils ne sont pas dans l'UE et certains pays de l'UE ne sont pas sur ces projets. La France et l'Allemagne sont les principaux pays actifs sur ces deux projets. Parfois la France travaille en coopération directe avec les USA (sans passer par l'UE) sur certains projets, ce qui est bien. En fait, il faut viser les coopérations mondiales à géométrie variable plutôt que rester coincé par l'UE. Certains pays pourraient avoir une monnaie commune (on pourrait garder l'Euro par exemple), d'autres garderaient leur monnaie ou sortiraient de l'Euro sans drame (grâce au principe de coopération). L'Euro pourrait même devenir une monnaie internationale d'échange, sans obliger les pays à avoir une monnaie commune (avec les contraintes et les problèmes qui sont liés).

Les frontières devraient pouvoir être gérées par les états (notamment afin d'éviter que les terroristes passent les frontières facilement).

Il y aurait des accords pour faciliter les mouvements des personnes dans cette nouvelle union et une coopération pour gérer les frontières extérieures de cette union alors que celles actuelles posent un gros problème. 

Nous devons pouvoir protéger certains de nos emplois face à des produits qui sont fabriqués sans respecter un minimum de normes sociales et écologiques.

Les traités de libre échange devraient être faits au niveau des états, avec consultation démocratique (référendum), de même pour les grandes orientations.

De nombreuses "normes UE" (normes EN) pourraient être adoptées librement par les états pour faciliter le marché intérieur UE. Les normes EN et ISO (normes internationales) seraient privilégiées pour faciliter les échanges mondiaux (ce qui se fait en partie maintenant). Les appellations contrôlées (AOC, AOP, IGP, etc.) seraient développées afin de protéger les consommateurs et les producteurs.

La politique extérieure devrait être au niveau des nations, ainsi que l'armée (mais les armées doivent être interopérables entre les alliés, même s'ils ne sont pas dans l'UE).

Erasmus pourrait continuer. Les projets de recherche en commun pourraient être conservés et même développés et étendus à d'autres pays. L'agence européenne de police criminelle Europol (European Police Office) serait conservée, voire développée au niveau mondial (avec Interpol). 

Les parlements nationaux auraient prédominance pour la législation des états. Le parlement européen (élu par suffrage direct à la proportionnelle intégrale) pourrait être conservé avec un rôle de conseil et de consultation sur l'harmonisation et les grandes orientations européennes. La commission pourrait être supprimée ou deviendrait une annexe au parlement européen avec un rôle d'assistance pour la préparation des dossiers.

La souveraineté des peuples serait le principe fondamental de l'Europe, afin de remettre l'humain et la démocratie avant tout. L'objectif (utopique ?) serait, tout en préservant la planète, de créer une zone démocratique mondiale d'humanité, de paix, de libertés, d'équité et de prospérité.

Jean-Marc le 06/04/2019

http://ecomondiale.over-blog.com/

 

Textes complémentaires : 
  
- Euroscepticisme : pourquoi ?
http://ecomondiale.over-blog.com/2017/01/euroscepticisme-pourquoi.html

- Pour un monde meilleur : un nouveau système économique mondial : 
http://ecomondiale.over-blog.com/article-24979162.html
  
- Mondialisation : faut-il réguler et comment ? : 
http://ecomondiale.over-blog.com/article-24978672.html
  
- Un système qui marche sur la tête : 
http://ecomondiale.over-blog.com/article-23814356.html
  
- Faut-il travailler plus pour gagner plus ? : 
http://ecomondiale.over-blog.com/article-18464485.html
  
- Le travail est-il une valeur ? :

http://ecomondiale.over-blog.com/article-6703003.html

 

 

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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 20:56

Développer la notion de retour sur investissement

Il faut développer dans le secteur public la notion de "retour sur investissement" (bien connue dans le secteur privé).

Par exemple, la recherche, au lieu d'être un coût pour la France (avec des retombées positives pour les autres pays qui exploitent nos résultats), devrait être un investissement avec retour sur investissement.

Au lieu de se contenter de publier les résultats des recherches financées avec l'argent des contribuables, il faudrait déposer au nom de la France des brevets à exploiter.

Ces brevets donneraient des licences qui rapporteraient de l'argent à la France.

Cet argent permettrait de financer d'autres recherches, mais aussi une baisse de la pression fiscale et bien d'autres choses encore (social, retraites, aides aux entreprises qui créent de l'emploi etc.)

Une participation serait versée à l'équipe qui a participé à la découverte générant des revenus grâce au brevet, cela serait une forte incitation à trouver des choses utiles.

La notion de retour sur investissement pourrait être étendue aussi à d'autres dépenses/investissements.


Jean-Marc le 10/02/2019

http://ecomondiale.over-blog.com/
 

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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 20:36

Halte à l'écologie punitive, oui aux véritables solutions écologiques.

L'écologie punitive telle qu'elle est mise en place en France conduit à de l'injustice sociale et à des mouvements tels que celui des "gilets jaunes". De plus, elle pousse à se détourner de l'écologie (que ce soit au niveau individuel ou au niveau de certains états - USA etc.)

L'écologie punitive est une très mauvaise solution.

Il faut, au contraire de véritables solutions écologiques.

1) Pour commencer, il serait bon que des scientifiques du monde entier examinent d'où vient réellement le changement climatique (CO2 dû à l'homme ? changement non dû à l'homme ? etc.) Pourquoi, il y a bien longtemps, la planète a connu de grands changements climatiques alors que les voitures Diesel des Gilets Jaunes n'existaient pas encore ?

2) Sans attendre (d'ailleurs c'est déjà commencé dans le BTP et l'industrie - notamment automobile, mais pas seulement) il faudrait que des scientifiques et des ingénieurs du monde entier apportent de véritables solutions au(x) vrai(s) problème(s) écologique(s). Par exemple, il ne faut pas se focaliser uniquement sur les voitures, car le chauffage, l'industrie, les autres transports, la déforestation, la mondialisation sont bien plus responsables de la pollution et du C02 que les pauvres voitures Diesel des Français…

3) Les dirigeants mondiaux doivent se concerter pour mettre en œuvre de façon juste et efficace les vraies solutions au(x) vrai(s) problème(s).

La mondialisation actuelle est un puissant facteur de pollution car elle favorise les nombreux transports et l'implantation d'usines dans les pays à basse exigences sociales et écologiques. La France ne représente qu'une partie très minime de la pollution et du C02. Même si l'on supprimait la France de l'équation, la planète ne serait pas sauvée pour autant.

En France, les nouvelles voitures, l'industrie, les bâtiments sont de plus en plus écologiques. La France fait déjà beaucoup (même si ce n'est pas suffisant). Le problème est qu'elle s'est fourvoyée dans l'écologie punitive (taxes sur les carburants notamment) au lieu d'apporter de vraies solutions au(x) vrai(s) problème(s). Il faut trouver et mettre en place des solutions techniques efficaces, réalistes, économiques à l'usage et abordables financièrement. C'est la condition majeure et réaliste pour pouvoir entraîner le monde entier dans la sauvegarde de la planète.

Pour l'immédiat et pour ce que peut déjà faire la France concrètement :
1) Cesser l'écologie punitive en France, car le gros des problèmes écologiques ne vient pas de là. L'écologie punitive risque de détourner les Français de l'écologie, sans compter que cela pose de gros problèmes de pouvoir d'achat (avec notamment les mouvements sociaux que l'on connait…).
2) Il faut que l'état français (et l'UE si possible) incitent les centres de recherches français et les entreprises françaises à trouver, à breveter et à mettre à disposition des solutions techniques efficaces, réalistes, économiques à l'usage et abordables financièrement. L'investissement dans ces domaines rapporterait un fort retour sur investissement. Ce sera donc de l'argent dépensé provisoirement qui finirait par rapporter bien plus d'argent et beaucoup de bienfaits écologiques. Ce serait réellement efficace pour la planète et inciterai d'autres pays à faire de même.
3) Inciter à la production locale.
4) Limiter les déplacements professionnels (privilégier la visioconférence, le courriel, le téléphone etc.)
5) Faciliter le logement de ceux qui travaillent à proximité de leur lieu de travail. Par exemple mieux répartir le travail sur le territoire français et construire des logements accessibles à proximité ainsi que les services nécessaires (commerces, écoles, hôpital, poste, cinéma, restaurant etc.)
6) Développer le télétravail.
7) Mettre en place des transports en communs adaptés aux usages (horaires, simplicité d'itinéraire, coût abordable, pas de grèves aux heures de grands déplacements, accessibilité aux personnes âgées, aux handicapés, aux poussettes etc.)
8) Arrêter de mettre les services de plus en plus loin des usagers. C'est particulièrement vrai pour la santé dans les campagnes, mais aussi en banlieue (même si ce n'est pas trop éloigné géographiquement, les embouteillages allongent le temps de trajet). Il y a risques pour la survie des malades et des blessés, mais aussi risques d'accoucher au bord de la route.
9) Développer l'énergie écologique, baisser l'énergie nucléaire (risques majeurs + déchets) et celles qui sont polluantes (gaz, charbon, fuel…)
10) Taxer les camions qui, économiquement et financièrement, ne font que traverser la France. Ces camions n'apportent rien de bon à la France (ni importation, ni exportations, réservoirs pleins donc pas de taxe française sur les carburants, pas d'impôt payés en France, etc.). En revanche ces camions polluent, créent des accidents et encombrent et usent notre réseau routier
11) Développer le ferroutage.

En conclusion : Halte à l'écologie punitive, oui aux véritables solutions écologiques !

Jean-Marc le 10/02/2019
 

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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 21:44

La violence est à bannir sauf en cas de guerre ou de défense (si c'est proportionné à l'attaque).

Bien sûr, pour les saints, il faut "tendre l'autre joue"…

Pour tous, il y a le dialogue véritable, l'écoute active, la recherche de solutions, le consensus etc.

Pour en venir aux manifestations, les violences envers les policiers est condamnable moralement (pour ceux qui tendraient à l'oublier : les policiers sont des êtres humains) et juridiquement. La justice doit faire son travail en ce domaine. Pas besoin d'entasser des lois liberticides pour cela.

La violence dite "policière" (mais si on gratte un peu la politique n'est pas très loin…) est à la foi inhumaine (toutes ces personnes gravement blessées, si ce n'est tuées) et présente un véritable danger pour la république et la démocratie. Est-ce démocratique de faire courir le risque à des manifestants non violents d'être handicapés à vie ? Est-ce humain d'estropier des manifestants pacifiques, voire de simples passants ?

Même en n'étant pas révolutionnaire, loin de là, on ne peut qu'espérer que nos dirigeants actuels soient un peu plus humains et responsables à l'avenir…

En Europe d'autres pays savent gérer les manifestations de façon pacifique (sans grenades, sans LBD, sans utiliser l'arme de service…), on peut en prendre de la graine…

En France, on prône la fraternité…

Par ailleurs, l'idéologie chez les juges est un grand danger ! La justice est censée être "aveugle", ce qui n'est pas le cas si l'on a affaire à un idéologue. Quelle valeur a la justice en ce cas ? Cela peut remettre en cause l'un des principaux fondements de nos sociétés.

Liberté, égalité, fraternité…

Rappelons-nous que "Le prix de la liberté c'est la vigilance éternelle." (Thomas Jefferson)

Jean-Marc le 09/02/2019
 

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 15:01

Quelles sont les dangers des idéologies ?

 

Qu'est-ce qu'une idéologie ?

 

Tout d'abord, définissons ce qu'est une idéologie : C'est un système de croyances, d'idées, de doctrines, de représentations, à partir desquelles la réalité est analysée et qui influe sur le comportement individuel ou collectif.

 

Exemples : "Tout ce qui est de droite est mauvais, tout ce qui est de gauche est bon." Ou, à l'inverse : "Tout ce qui est de gauche est mauvais, tout ce qui est de droite est bon." Ou encore : "Tout ce qui vient de l'état est mauvais, tout ce qui vient du marché est bon". Ou, à l'inverse : "Tout ce qui vient du marché est mauvais, tout ce qui vient de l'état est bon."

 

Ou, plus actuel : "Tout ce qui est mondialisation est bon, tout ce qui est contre est mauvais" et vice versa.

 

Si chacun voit la vie à travers le prisme déformant de son idéologie, cela crée des conflits (parfois très violents) et empêche les bonnes solutions d'émerger. Cela nie l'apaisement, le pragmatisme, le sens du réel, la recherche de bonnes solutions et, plus généralement, cela nie le bon sens.

 

La définition de ce dernier est : Bon sens : Capacité de bien juger, de distinguer le vrai du faux. Voir le texte à ce sujet sur : http://ecomondiale.over-blog.com/2014/02/le-bon-sens-paysan-n-est-il-que-du-sens-commun-ou-est-ce-la-science-de-la-réalité.html

 

Certains persistent à le confondre avec le sens commun, qui est une chose différente : Sens commun : Manière de juger selon les opinions dominantes dans une société donnée.

 

Une idéologie a une phase de naissance, de vie puis de mort ou de mise en sommeil (prête à renaitre de ses cendres).

 

Quels exemples d'idéologies nous viennent à l'esprit ? Quels en sont les dangers ?

 

Certaines idéologies sont dangereuses pour la vie en société et le "vivre ensemble". Cela peut être le sexisme, la xénophobie et le racisme sous toutes leurs formes.

 

Attention, contrairement à ce que certains pensent, le racisme n'est ni monolithique ni à sens unique. Si l'antiracisme est pour lutter contre le racisme c'est bien, si c'est pour voir du racisme partout et/ou seulement dans un sens (blancs vis-à-vis des autres, jamais l'inverse), non.

 

Si le féminisme est pour défendre les droits des femmes, c'est bien, si c'est pour être anti hommes, non.

 

La vérité est généralement complexe et nuancée. Les positions monolithiques et simplistes n'aident ni à la discussion, ni à la recherche de solutions réalistes.

 

Par exemple, que peuvent sortir comme bonnes idées deux personnes radicalement opposées et caricaturales sur le sujet de l'Europe. L'une serait absolument hostile à toute idée de coopération européenne, l'autre serait une "euro béate" qui ne jugerait que par l'UE telle qu'elle est et rien d'autre ? L'une rejetterait toute velléité de créer des normes communes, des coopérations dans le domaine de la police ou économique. L'autre serait aveuglée par la soi-disant paix que l'UE aurait soi-disant permise à l'exclusion de toute autre influence et sans tenir compte des dégâts sociaux et culturels. L'une accuserait l'autre de "collaboration nazie" car permettant à l'Allemagne de peser sur le destin de l'Europe. L'autre renverrait la première à "voulant faire la guerre à l'Allemagne", "ne voyant pas plus loin que la ligne bleue des Vosges", de raciste, xénophobe, fasciste etc. Quel dialogue peut-il y avoir ? Quelles solutions peuvent émerger ?

 

Le fascisme est une idéologie dangereuse. Certains se revendiquent comme étant fascistes ; d'autres ont des comportements fascistes, sans s'en rendre compte (en pensant même parfois lutter contre lui !) ; d'autres encore ont une idéologie fascisante, même si elle n'est pas liée au fascisme.

 

Certaines idéologies vont même jusqu'à mettre en péril de mort ceux qui ne partagent pas ces idéologies. Les extrémismes (politiques, mais aussi plus ou moins religieux) font partie des idéologies dangereuses.

 

La loi française de 1905 sur la laïcité est plutôt bien faite, mais certains prennent la laïcité comme une religion (on peut les appeler "les laïcards").

 

L'idéologie du "vivre ensemble" et celle du "multiculturalisme" : C'est très beau, c'est très bien, mais, pour que cela marche, il faut que les cultures soient compatibles entre elles et qu'il n'y ait pas de haine. Est-ce possible avec des gens qui ont des cultures d'exclusion, de dogmes, d'idéologies, de combat, de pouvoir, de conquête ? Est-ce possible avec des difficultés économiques ? (chômage de masse en particulier). Est-ce possible avec l'idéologie de la "repentance" ?

 

A force de se repentir, d'oublier les choses positives, d'oublier les contextes historiques ainsi que les choses négatives des autres civilisations, cela pousse à vous détester et à pousser les autres à vous détester. Cela conduit à des haines et des heurts plus ou moins graves. Cela peut pousser à une guerre civile ! Si repentance il doit y avoir, il faut que ce soit complet et objectif et pas à sens unique. Et surtout passer à autre chose ! En particulier sur : "comment lutter contre toutes les formes d'esclavagisme ?" (au sens propre, mais aussi sexuel ou économique, entres autres) qui existent encore de nos jours !

 

L'idéologie chez les juges est un grand danger ! La justice est censée être aveugle, ce qui n'est pas le cas si l'on a affaire à un idéologue. Quelle valeur a la justice en ce cas ? Cela peut remettre en cause l'un des principaux fondements de nos sociétés.

 

L'idéologie liée au "Big Data" est illustrée dans le film, "The circle" qui est une bonne description des dangers (et avantages) de cette idéologie.

 

L'idéologie du travail (le travail considéré comme une religion ou un dieu) est évoquée dans "Le travail est-il une valeur ?" sur http://ecomondiale.over-blog.com/article-6703003.html

 

L'idéologie (l'utopie ?) du "ruissellement" : Autrefois les riches, les classes moyennes et les pauvres avaient un taux comparable de croissance des revenus (ces derniers restaient néanmoins différents) alors que maintenant, la croissance ne profite quasiment qu'aux riches.

 

L'idéologie cataloguant les propriétaires comme "méchants" et les non propriétaires comme "gentils" aboutit à des contraintes, des règlements, des taxes, des lois qui frisent parfois l'absurde et qui découragent les vocations de propriétaires loueurs, ce qui finit par aboutir à un manque de logements à louer donc se retourne contre les locataires. Au lieu d'investir dans des logements à louer, ce qui permettrait de faire baisser les prix des loyers (loi de l'offre et de la demande), les gens ayant de l'argent sont parfois poussés à des placements spéculatifs néfastes pour l'humain et l'économie. La loi va même jusqu'à donner plus de droits d'occupation à des squatters qu'aux propriétaires occupants ou aux locataires honnêtes ! Exemple : le cas de la personne âgée partie à l'hôpital et qui n'a pas pu rentrer chez elle, car son logement était occupé par des squatters (protégés par la loi !!!...) Au secours ! Bon sens, revient !

 

Les idéologies, ont-elles des avantages ou seulement des inconvénients ?

 

Les idéologies ont-elles des avantages ? Oui et non. La politique, la religion, l'engagement social, le syndicalisme par exemple peuvent avoir de bons côtés lorsqu'il s'agit d'améliorer le sort de l'humanité et/ou de la rendre meilleure.

 

Citons entres autres l'engagement de certains militants politiques, associatifs et/ou syndicaux qui se battent sur des mesures concrètes, parfois en étant eux-mêmes victimes de leur engagement, mais on peut d'avantage parler de convictions (certitude fondée sur des preuves évidentes), de militantisme, de générosité, de don de soi etc

 

De même pour la religion ; s'il s'agit de relier les hommes, d'améliorer l'être humain, de faire du bien, cela est bon.

 

A l'inverse, de multiples exemples existent concernant les dérives de la politique, des associations, des syndicats, des religions.

 

Notons que "faire du bien" est différent de "faire le bien" qui peut pousser à l'extrémisme ; car qu'est-ce que "faire le bien" ? en général c'est basé sur une idéologie et c'est la porte ouverte au mal : fermeture à la pensée libre, à l'écoute de l'Autre, au bon sens et à l'humanité. Cela peut pousser aux meurtres, aux massacres, au terrorisme, aux sacrifices humains, à l'exclusion de l'Autre - de celui qui n'est "pas bien", à la volonté de conquête, à l'hégémonie, au totalitarisme, à la tyrannie, aux emprisonnements arbitraires etc.

 

Lorsqu'un "drogué d'une idéologie" ne raisonne qu'à travers elle, ne voit qu'elle, n'agit qu'à travers elle, il est un handicapé de la pensée, il est fermé à toute discussion qui n'irait pas dans son sens. C'est un extrémiste, donc une personne dangereuse, surtout s'il tue et/ou pousse d'autres à le faire. Certes, on peut avoir des convictions, à condition de rester ouvert, humain, réaliste et armé de bon sens, ce qui ne doit pas empêcher la créativité intelligente ainsi que la recherche du bien commun.

 

Jean-Marc

 

20/03/2018

 

http://ecomondiale.over-blog.com/

 

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14 avril 2017 5 14 /04 /avril /2017 22:30

Peut-on travailler moins et vivre mieux?

 

Un petit peu d'historique pour commencer (sans remonter à l'époque ou envisager de limiter le temps de travail des enfants était considéré comme une hérésie économique…) :

 

"Travailler moins et gagner plus" était un concept et une réalité des "Trente Glorieuses" (1946/1975), en particulier à l'époque du Général De Gaulle (1958/1969). Les congés payés ont été obtenus en 1936 (2 semaines). La troisième semaine de congés payés date de 1956. La quatrième semaine a été accordée en 1969. La semaine de 40 heures date de 1936. Après la guerre il y avait des heures supplémentaires pour reconstruire le pays. Le temps de travail réel était plutôt autour de 48 heures, il a progressivement diminué pour revenir aux 40 heures réelles. En parallèle le pouvoir d'achat augmentait très sensiblement pour tous. Puis il y eu la crise de 1973/1974 (premier choc pétrolier), ce qui marqua la fin des Trente Glorieuses. Le chômage se mit à augmenter. En 1981 il y a eu la retraite à 60 ans, en 1982 les 39 heures et la cinquième semaine de congés payés. A partir de 1983, la France s'est "Reaganisée" et Thatcherisée". En parallèle à la construction de ce qui allait devenir l'UE, de grands pans de l'industrie française ont été détruits, jetant dans le chômage et la misère de nombreux salariés. Cela s'est appelé la "modernisation" ! Il y eu les "nouveaux pauvres". Les ouvriers ont été abandonnés par le PCF. Le FN a commencé sa montée en puissance.

 

La "mode" chez les cadres a été de travailler plus sans gagner plus. Travailler 12 heures par jour sur cinq, voire six jours a été répandu dans nombre d'entreprises pour les cadres. Cependant le plafond légal (48 heures par semaine, 44 heures sur 12 semaines) a fait que des dirigeants ont été sanctionnés.

 

Entre 1997 et 2002, le gouvernement Jospin (dont Martine Aubry) a concrétisé le "Travailler moins et gagner autant pour travailler tous". Les 35 heures ont permis de sauver ou de créer entre 150 000 emplois pour les pessimistes et 750 000 emplois pour les optimistes. 350 000 emplois est un chiffre communément admis. Pierre Larrouturoux (économiste) était même en faveur de la semaine de 4 jours afin d'éradiquer complètement le chômage.

 

Nous sommes passés ensuite (Chirac 2002/2007) par "Il faut revaloriser la valeur travail" ce qui voulait dire, pour certains politiques : "Il faut que les français travaillent plus". Les 35 heures étant, selon eux l'horreur absolue qui expliquerait tous les maux dont la France souffre. On a même eu droit (Raffarin) à l'invention d'un nouveau concept appelé "journée de solidarité" qui consiste à faire travailler les salariés gratuitement ! Le Medef avait commencé à applaudir des deux mains sur ce concept avant de réaliser que les entreprises devaient payer une taxe à l'état (c'est de là que vient l'argent de cette "journée de solidarité") sans hausse de chiffre d'affaire pour compenser (cotisation de 0,3% de la masse salariale). Le Medef est devenu beaucoup moins "fan" de ce concept en réalisant que c'était en fait une taxe supplémentaire sur les entreprises. Les économistes ont calculé que cette journée crée du chômage : 30 000 chômeurs de plus ! Les salariés travaillent, mais ne sont pas payés. C'est une sacrée "Raffarinade" !

 

"Travailler plus pour gagner plus" c'était un concept des années 2007 à 2012 (Sarkozy). Concrètement, c'était : les 35 heures sont une base de référence de déclenchement des heures supplémentaires mieux payées (ce qu'elles étaient d'ailleurs dès l'origine, car il n'y a jamais eu de "plafond des 35 heures" contrairement à certaines affirmations fausses non relevées par les journalistes ignares ou complaisants) ; la nouveauté a été de faire des heures supplémentaires défiscalisées. Problème : les économistes indiquent que cela crée du chômage.

 

Actuellement, de plus en plus, cela se transforme en "Travailler plus et gagner moins" pour être compétitif et garder son travail. Certains veulent continuer dans ce sens. A l'opposé, d'autres proposent la retraite à 60 ans avec 40 annuités, voire aller vers les 32 heures et même créer un revenu universel (être payés sans contrepartie).

 

Alors peut-on travailler moins et vivre mieux ?

 

Bien sûr que non diront les obsédés de la "valeur travail". Selon eux, le travail est un dieu qu'il faut satisfaire. Non, évidement, diront les "réalistes" : il faut travailler plus pour être compétitifs au sein de la mondialisation actuelle.

 

Bien sûr que oui diront ceux qui prônent les 35 heures (voire 32 heures) et la retraite à 60 ans. Oui, évidement, diront les tenants du revenu universel.

 

En fait, pour répondre à cette question, il y a plusieurs angles de vue :

 

Le côté philosophique : Qu'est-ce que vivre mieux ? Est-ce consommer d'avantage ? Est-ce consommer mieux ? Est-ce consommer ou autre chose ? La vie n'est-elle basée que sur la consommation ? Quid des plaisirs gratuits ? Travailler n'est-ce qu'un travail obligatoire et rémunéré ? Quid des dons et du temps donné à une bonne cause ? Et le bricolage chez soi ou faire la cuisine ou aider aux devoirs, n'est-ce pas utile à soi, ses proches, à la société ?

 

Le côté économique : Le travailler moins et gagner plus ou autant a déjà été réalisé ("Trente Glorieuses" et 35 heures). Cela fonctionne économiquement sous certaines conditions. Nombreux sont ceux qui pensent que cela fait baisser le chômage. D'autres diront que cela crée du chômage, car on est moins compétitifs. En fait cela dépend de plusieurs facteurs.

 

Travailler moins pour travailler tous n'est pas idiot. A quoi cela sert de faire travailler Pierre 70 heures si Paul ne trouve pas d'emploi ? Ne peuvent-ils pas travailler 35 heures chacun ? Pierre Larrouturoux estime que la semaine de 4 jours est possible avec juste une petite baisse de salaire pour les gros salaires vu que le chômage a un coût et que les 32 heures éradiqueraient le chômage.

 

La mondialisation actuelle, en mettant les salariés du monde entier en concurrence les uns avec les autres exerce une pression sur les salariés, ce qui donne raison aux tenant du "Travailler plus et gagner moins pour être compétitifs et conserver nos emploi". Mais cette logique a une fin : travailler plus et gagner moins jusqu'où ? 70 heures par semaine ? 100 heures ? 12 heures par jour ? 18 heures ?… Gagner 300 euros ? 100 euros ? Juste un bol de riz ? Et puis, les pays comme la France, qui ont des hivers rigoureux, obligent à avoir des vêtements chauds, du chauffage, ce dont sont dispensés certains pays. Au bout du bout, dur de gagner la compétition.

 

La compétitivité peut se gagner avec la connaissance, la recherche et l'innovation. Mais je trouve particulièrement idiot de penser que les autres sont moins intelligents que nous. Pascal Lamy avait dit un jour, à propos des entreprises du textile qui fermaient en France et des ouvriers du textile français qui se retrouvaient au chômage : "Ce n'est pas grave si la Chine fait du textile, nous faisons des Airbus" !... Déjà c'est dur pour les ouvriers du textile de perdre leurs emplois ! Ont-ils trouvé du travail chez Airbus ?... Et puis les chinois seraient incapables de faire des avions ?... Qui peut réellement croire cela à part M. Lamy ? Il était patron de l'OMC à l'époque. Bon à savoir : des Airbus sont fabriqués en Chine. La chine et l'Inde ont de grands programmes spatiaux…

 

Et puis que fait-on des gains de productivité ? Le travail n'arrête pas de changer. Certains pensent même qu'il disparait. Sans aller sur ces extrêmes, force est de constater qu'avec la robotisation, la numérisation, "l'Ubérisation", de grands bouleversements sont en cours et ne sont pas près de s'arrêter.

 

Les gains de productivité peuvent être utilisés de différentes manières.

- Baisser les prix.

- Baisser le temps de travail.

- Partir plus tôt à la retraite.

- Commencer à créer un revenu universel.

- Gagner plus et consommer plus.

- Investir plus.

- Verser plus de dividendes aux actionnaires.

- Taxer plus (social, revenu universel… ou gabegie de l'état ?)

 

Nous avons l'exemple concret de Ford avec son modèle T (fabriqué entre 1908 et 1927). Avec le travail à la chaine, les gains de productivités ont été considérables. Il a baissé le prix de sa voiture et augmenté ses ouvriers afin qu'ils puissent s'acheter cette voiture. Cela a bien marché économiquement et a été un modèle mondial.

 

Après la deuxième guerre mondiale, les gains de productivité ont été utilisés pour augmenter le pouvoir d'achat (ce qui a créé de la demande) et réduire le temps de travail. Cela a bien fonctionné économiquement dans les pays avancés pendant ce qui a été appelé les "Trente Glorieuses". Cela a généré du plein emploi et une amélioration du niveau de vie.

 

Avec le plein emploi s'était posé la question de la quantité de main d'œuvre. Trois réponses ont été apportées :

- L'augmentation de la natalité (ce qui dynamise la demande dans un premier temps et donne de la main d'œuvre ensuite).

- L'immigration de travail. Avantage pour le patronat : main d'œuvre malléable et pas chère. Inconvénients pour les travailleurs : selon la loi économique de l'offre et de la demande (plus c'est rare, plus c'est cher et inversement), cela fait de la concurrence entre les travailleurs. Cela pousse à la baisse des salaires et des conditions de travail (ou, lorsqu'il y a plein emploi comme pendant les "Trente Glorieuses", cela limite les hausses de salaires et l'amélioration des conditions de travail). Cela avait été le choix en France notamment dans les années 60, du temps de Pompidou (1969/1974).

- La robotisation : cela a été le choix des Japonais notamment, ce qui leur a donné un avantage concurrentiel en ce domaine.

 

Avec la crise, née à l'époque des premiers chocs pétroliers (1973/1979), le chômage a commencé à monter. En parallèle, la mondialisation fait que la concurrence entre travailleurs se fait mondiale. Cela peut donner du travail dans certains pays (Chine, Inde…), mais crée des délocalisations et surtout moins de création d'emploi, voire de la disparition d'emplois dans les pays moins "compétitifs". A cela s'ajoute les nouvelles formes de travail (plateformes genre Uber, autoentrepreneurs…) et de modes de production (robotisation, informatisation etc.).

 

Nous voyons apparaitre, en France notamment, un chômage de masse depuis 1974 et surtout depuis 1983. Cela crée des déficits, de la misère, de la pauvreté.

 

Plusieurs solutions pour en sortir :

- Soit on reste dans la mondialisation sauvage actuelle (et l'UE actuelle) et il faut être compétitifs : formation, créativité, recherche/développement, mais aussi baisse des salaires, hausse du temps de travail, partir plus tard à la retraite.

- Soit on va vers une mondialisation régulée et une Europe faite pour le bien des peuples et pas pour la finance et les grands possédants. Cela permet de travailler moins et gagner plus, d'avancer le départ à la retraite, et même de commencer à envisager un revenu universel. Cela permet aussi une croissance régulée et tournée vers le développement durable. Il faut bien sûr maintenir et plutôt développer la formation, la créativité, la recherche/développement. Tout cela permet de vivre mieux.

 

La politique de continuer comme avant (1983/2017) est dangereuse car il y a risque d'explosion de la dette entrainant la ruine du pays, maintien voire aggravation du chômage et de la misère à haut niveau, risque de monter les français les uns contre les autres, etc. De plus, nous ne sommes pas à l'abri d'une nouvelle crise mondiale vu que la finance mondiale continue à faire "joujou". Citons la conclusion du film de Costa Gavras "Le Capital" : "Ce sont de grands enfants, ils s'amusent, ils s'amusent jusqu'à ce que tout pète". A noter que le titre du film est mal choisi car, ce qui est en cause, c'est la finance spéculative mondiale et pas le capital qui est l'une des composantes des entreprises (Entreprise = Capital + Travail).

 

Et, pour couronner le tout, on ne peut pas dire que la paix soit instaurée dans le monde !...

 

A noter que, pour des raisons budgétaires évidentes (compétition mondiale, effet d'appel d'air etc.), un revenu universel n'est pas compatible avec une mondialisation non régulée.

 

Le travail est extrêmement taxé en France (un salarié touche en net la moitié de ce que l'entreprise paie, et c'est avant impôt sur le revenu et TVA). La taxation des transactions financières est la meilleure solution, car elle permet de taxer la spéculation (néfaste pour l'économie) et détaxer tout ce qui est bon pour l'économie. Cette taxe ne doit pas être utilisée pour des dépenses nouvelles, mais pour détaxer le reste. La réduction des dépenses peut être une bonne chose si cela n'étouffe pas l'économie (baisse de la demande). La taxation des robots est une idée intéressante. La priorité aux entreprises nationales (ou européennes) pour les commandes publiques est une idée à creuser (les USA le font). La taxation des importations et/ou l'augmentation de la TVA peuvent être intéressantes s'il y a, en compensation, des baisses de charges pour les salariés et une augmentation des retraites et des revenus sociaux, afin de compenser ces surcoûts pour les ménages. La baisse des charges pour les entreprises peut être une bonne chose pour l'emploi (politique de l'offre), mais il faut voir le coût pour l'état par rapport aux créations d'emploi. La politique de l'offre est une bonne chose, mais l'économie marche sur deux jambes : offre et demande. Il faut comparer les gains pour le pays entre baisse de charges pour les entreprises (politique de l'offre) et augmentation du pouvoir d'achat et des grands travaux et grands investissements (politique de la demande). Pour ces derniers, il faut compléter la notion de dépense publique par la notion de retour sur investissement. Les entreprises ont besoin de carnets de commandes bien remplis. Une partie des commandes peuvent se trouver sur le marché intérieur, l'autre à l'exportation.

 

L'économie de la connaissance a l'avantage de ne pas détruire la planète et peut même la sauver.

 

L'économie numérique permet le développement économique avec une moindre pollution.

 

Les plateformes Internet permettent de développer de nouveaux métiers et de rendre de nouveaux services. Hélas, trop souvent, il s'agit de travail mal payé et mal protégé ("Uberisation" de la société). De plus, souvent, cela détruit, ou rend moins attractifs, des métiers plus anciens. Ne pas confondre "Uber" et "BlaBlaCar". Dans le premier cas, il s'agit plus ou moins de faire concurrence aux taxis. Dans le second cas, c'est plutôt une modernisation de l'autostop bien connu dans les années 60/70.

 

Vivre mieux : Cette définition varie en fonction de chacun. De nombreux facteurs sont à prendre en compte. La simple question : "Qu'est-ce que vivre mieux ?" mérite un café débat à elle toute seule. L'exhaustivité n'est pas possible dans ce débat, mais nous pouvons cependant citer quelques points. La sécurité tout d'abord. Nous avons en tête les attentats ; il y a aussi les autres formes d'insécurité (meurtres, viols, violences, vols, remise en cause de nos valeurs, de notre mode de vie, insécurité économique, sociale etc.) Et ne parlons pas de la guerre… La hausse du pouvoir d'achat peut être une bonne chose, cependant tout baser sur la consommation est trop limité (frustrations, déceptions, destruction de la planète etc.) La paix, la sécurité (physique, mais aussi sociale, sociétale et économique), la vraie justice, la fraternité, la santé, le bonheur conduisent à vivre mieux. Là aussi, chacun de ces points pourraient faire l'objet de cafés débats.

 

Nous avons de grands risques, mais aussi de formidables opportunités d'aller vers une vie meilleure. Il ne faut pas se tromper. Il faut refuser la régression économique, sociale, sociétale et culturelle que l'on cherche à nous imposer. Ne pas se laisser manœuvrer par la suffisance et le "prêt-à-penser". Rester objectifs et vigilants, avoir du bon sens (à ne pas confondre avec le sens commun). Il faut se considérer comme frères (ce qui n'implique pas forcément de vivre tous au même endroit et de tout accepter).

 

Il faut des choix pertinents et une exigence (morale, certes, mais surtout de compétence, de bonne vision et de bonne orientation) vis-à-vis de nos "élites".

 

Dans ces conditions, nous pouvons envisager de travailler moins et vivre mieux.

 

Jean-Marc

Avril 2017

http://ecomondiale.over-blog.com/

 

 

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13 janvier 2017 5 13 /01 /janvier /2017 22:06

Euroscepticisme : pourquoi ?

 

Longtemps l'Europe a été une zone de guerres entre états européens.

 

Au lendemain de la deuxième guerre mondiale une volonté politique est apparue afin de créer une union en vue de la paix et de la prospérité. Cette union se construit petit à petit, mais elle est de plus en plus contestée. Le récent "Brexit" en est l'illustration la plus voyante.

 

Pourquoi cette grande idée de créer une vaste zone de paix et de prospérité ne fait pas l'unanimité ?

 

Une réponse simple est : "Ceux qui sont contre l'Europe ont l'esprit moisi, renfermé, ils sont xénophobes, racistes, fascistes, c'est les bruits de bottes et les chemises brunes, c'est une odeur nauséabonde, ils ne voient pas plus loin que la ligne bleue des Vosges, ils veulent faire la guerre à l'Allemagne, ce sont des imbéciles, des égoïstes, ils ont peur de leur voisin, ils surfent sur les peurs etc."

 

Voilà la position des personnes dites "sensées, intelligentes, raisonnables".

 

La vérité est-elle aussi simple ?

 

Entre les "Eurobéats" (ceux qui ne jurent que par l'Europe quoiqu'il arrive et quoiqu'il en coûte) et les "Antieuropéens" stricts, il n'existerait pas une multitude de position que l'on peut raisonnablement avoir ?

 

Est-ce un crime de se poser la question : quelle Europe voulons-nous ?

 

Par ailleurs, l'Europe est un espace géographique. Si l'on veut être puriste dire "Je suis pour (ou contre) l'Europe" n'a pas de sens puisque l'Europe géographique existe. Quant à "L'Europe Politique"…? Pour être précis, nous devons employer le terme "Union Européenne" (UE) qui est une union de quelques états Européens (pas tous).

 

Cette Union Européenne trouve sa genèse depuis le XVIIIe siècle et les courants de pensée des Lumières et du Printemps des peuples et a commencé à se concrétiser après la deuxième guerre mondiale avec la volonté des dirigeants politiques de l'époque de créer un "espace de paix et de stabilité" avec le rêve de fonder les "Etats-Unis d'Europe". Les "pères fondateurs" étaient mus par un même idéal : la création d'une Europe pacifiée, unie et prospère.

 

L'objectif était tout à fait louable. Alors pourquoi tant d'Euroscepticisme de nos jours ?

 

Il faut peut-être se poser la question : l'UE a-t-elle tenu ses promesses ?

 

La paix :

 

La France et l'Allemagne ne se font plus la guerre depuis 1945 et c'est heureux. Mais quelle est la part de l'UE dans cela et celles de la bombe atomique, du changement des mentalités, de la honte ressentie par le peuple allemand (suite à la deuxième guerre mondiale) etc. ?

 

Depuis 1951, date de signature du "Traité instituant la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier" (CECA), ancêtre de l'UE, l'Europe a connu des guerres et en connait encore (Syrie par exemple). On ne peut pas dire qu'il n'y a pas de conflit sur le sol européen, car il y a des répercussions au sein même des pays membres (récents attentats en France et en Allemagne notamment). Nous pouvons espérer qu'il n'y ait pas de guerre entre états européens, mais l'UE joue un peu trop avec un grand état européen : la Russie.

 

En plus des attentats, il y a "l'insécurité courante" (meurtres, viols, agressions, vols et autres) qui est très élevée, ce qui ne donne pas un sentiment de paix. De plus, à tort ou à raison, les européens (et les français en particulier) ont de plus en plus l'inquiétude de voir leur mode de vie et leur culture remis en question par l'UE, la mondialisation et des cultures différentes. Notamment l'UE pousse à détricoter les progrès sociaux Français difficilement acquis. Cela génère une inquiétude socioculturelle.

 

L'Union :

 

Le "plombier Polonais", les "travailleurs détachés", le ton donneur de leçon du Luxembourg (paradis fiscal !...), les difficultés liées à la différence d'état d'esprit entre Allemands et Grecs, l'euro (qui est plus une monnaie Allemande que Française et encore moins Grecque !), le "Brexit" et autres ne donnent pas une impression d'union réelle… De plus, la "concurrence" hissée au niveau de dogme par l'UE, ne fait pas l'union, mais, au contraire monte les peuples les uns contre les autres.

 

La prospérité :

 

Entre 1945 et 1974 c'était les "trente glorieuses" (30 années de développement économique et social). Quelle est la responsabilité de la "Communauté Economique Européenne" (CEE), crée par l'un des traités de Rome signés en 1957, ancêtre de l'UE ? Difficile à dire car en parallèle la prospérité venait d'une politique Keynésienne, de la volonté de reconstruction et du volontarisme politico-économique des dirigeants (De Gaulle en France entre 1958 et 1969).

 

Il y eut ensuite les chocs pétroliers, la montée en puissance de la mondialisation ainsi que Reggan et Tacher. En parallèle le chômage de masse montait et il y eut "les nouveaux pauvres".

 

Entre 1987 et 1992, les dirigeants européens nous avaient promis "Vous allez voir, c'est difficile maintenant, mais avec le marché unique ce sera formidable". On a vu ! Au lieu de la prospérité promise cela a été le "dumping" salarial, fiscal et social !... Depuis, le chômage de masse et la grande misère sont à des niveaux très élevés. Les crises mondiales ont heurté de plein fouet les pays de l'UE. L'économie reste atone. On est vraiment loin de la prospérité promise !

 

La démocratie :

 

L'une des promesses de l'UE était de faire monter la démocratie. En réalité, l'UE s'est construite "dans le dos des peuples". Trop souvent, les parlements des pays de l'UE sont relégués à un rôle de chambres d'enregistrement des décisions de l'UE. Le parlement européen a peu de pouvoir. La politique économique et sociale est cadrée par l'UE (les traités sont précis : c'est "la concurrence libre et non faussée", interprétée par l'UE comme devant être la concurrence sans protection, malgré les différences de niveaux salariaux, sociaux et écologiques des pays). Les pays de l'UE n'ont plus les manettes de la monnaie (pour ceux de l'eurozone) et des frontières ; ils n'ont que des marges de manœuvre limitées pour la législation ainsi que pour les politiques économique, fiscale et sociale.

 

En Conclusion :

 

Si l'idée d'une Union Européenne semblait très prometteuse, nombreux sont ceux que l'UE déçoit profondément de plus en plus. Il serait bon que les dirigeants de l'UE se posent vraiment la question : comment faire pour que l'UE profite réellement aux peuples Européens ?

 

Jean-Marc

 

http://ecomondiale.over-blog.com/

 

 

 

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 19:18

De nombreuses personnes cherchent à convaincre leur auditoire en employant des raisonnements paraissant logiques (car se basant sur un langage de logique apparente appuyé sur du sens commun et même sur des inexactitudes). Certains cherchent à éblouir en utilisant des acronymes. Face à tout cela, nous pouvons rétorquer par le "BSP" (Bon Sens Paysan).

Dans ce qui suit, je ne ferai pas de distinction entre le bon sens et le bon sens paysan. Tout d'abord quelques définitions pour se mettre d'accord sur ce dont nous parlons :

Bon sens : Capacité de distinguer le vrai du faux, d'agir raisonnablement. (Larousse)

Bon sens : Capacité de bien juger, sans passion. (Le Robert)

Sens commun : Ensemble des opinions dominantes dans une société donnée. (Larousse)

Sens commun : Manière de juger commune et raisonnable. (Le Robert)

Science : Ensemble cohérant de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d'objets ou de phénomènes. (Larousse)

Science : Ensemble de connaissances d'une valeur universelle, portant sur les faits et relations vérifiables, selon des méthodes déterminées (observation, expérience ; hypothèses et déduction). (Le Robert)

Certains, comme Voltaire dans son dictionnaire philosophique, tendent à confondre "sens commun" et "bon sens", ce dernier étant défini comme "raison grossière, raison commencée, première notion des choses ordinaires, état mitoyen entre la stupidité et l’esprit".

Comme Descartes, je distingue les deux concepts et je me range aux définitions données par les dictionnaires.

Pour illustrer mon propos, imaginons M. Sens Commun (SC) et M. Bon Sens (BS) qui discutent en 1800 :

SC : - Pourquoi insistes-tu ? Je te dis qu'un plus lourd que l'air ne peux pas voler ! Regarde une pierre, elle tombe, car elle est plus lourde que l'air !

BS : - Pourtant les oiseaux sont plus lourds que l'air et peuvent voler !

SC : - Mais ce n'est pas la même chose ! En tout cas les hommes ne savent pas faire voler un plus lourd que l'air, ils ne savent que planer et encore en se brisant les os à l'arrivée ! etc.

Heureusement, BS observe, réfléchit, essaie et un jour réussit à faire voler un plus lourd que l'air. En effet, avant le premier "bond" de Clément Ader en 1890 et le premier vol des frères Wright en 1903, le sens commun était persuadé que l'homme ne pourrait jamais voler, tout juste planer.

Autre exemple, Nicolas Copernic et Galilée (en italien : Galileo Galilei), par leur bon sens, s'étaient aperçu que la terre tournait autour du soleil et non l'inverse comme le sens commun le croyait et la pensée dominante de l'époque l'imposait.

Le sens commun pourrait être quelque part plus ou moins assimilé à la "pensée dominante", espèce de pensée que les "élites" dirigeantes veulent imposer aux peuples. Je distingue les deux choses. En effet, le sens commun a parfois de la pertinence issue du bon sens, parfois il est conditionné par la pensée dominante, parfois il ne croit pas réellement la pensée dominante, mais n'est pas encore prêt à accepter l'innovation issue du bon sens.

De nos jours la pensée dominante n'ose plus imposer des croyances dans le domaine des sciences physiques, mais est très active dans les domaines politiques et économiques. Par exemple, elle cherche à nous convaincre qu'il ne peut exister qu'un seul type de mondialisation : celle où le monde marche sur la tête en mettant la finance au-dessus de l'économie et l'économie au-dessus de l'Etre Humain, alors que le bon sens sait qu'il existe de nombreuses autres solutions qui remettraient les choses à l'endroit.

Certaines personnes considèrent que l'économie n'est pas une science, seules pourraient l'être les sciences "exactes" telles que les mathématiques. Certaines personnes pensent même que les mathématiques sont la science ultime et universelle et sont quasiment en religion par rapport à cela (bon sens prends garde, le grand inquisiteur te surveille !) Pourtant, il est possible de faire des jeux où l'on peut démontrer mathématiquement des choses absurdes. Les mathématiques sont un formidable et très puissant outil, mais ce n'est qu'un outil ! Sans un peu de bon sens, avec un raisonnement purement mathématique, on pourrait décider n'importe quoi (en économie, mais pas seulement).

La physique pourrait être considérée comme la science "exacte"*, la science ultime, car elle ne se trompe probablement jamais. Seule la connaissance limitée que l'homme a dans ce domaine infiniment vaste fait qu'il peut parfois y avoir des erreurs. Là aussi, le bon sens, humble et patient, permet de faire avancer les connaissances humaines. Je trouve par exemple antiscientifique d'affirmer actuellement que les expériences de mort imminente (EMI, NDE…) n'existent pas. Le bon sens indique que la position véritablement scientifique est de pouvoir dire "qu'en l'état actuel des connaissances humaines, nous ne savons pas expliquer cela".

*(je préfère le terme science "dure", comme la physique et les mathématiques, comparées aux sciences "moles" comme l'économie, la sociologie, la psychologie)

Quant à l'économie, c'est une science relativement nouvelle et nous n'avons pas encore assez de connaissances dans ce domaine pour pouvoir la considérer comme une science dure. C'est un peu comme la médecine au moyen âge. De grosses bêtises ont été faites au nom de la médecine (par exemple saigner les malades), ce n'est pas pour autant qu'il faut rejeter la médecine. Nous connaissons quelques lois économiques (telles que la loi de l'offre et la demande), mais nous sommes loin de tout connaitre de cette science très vaste. Là aussi, il faudrait employer beaucoup de bon sens pour pouvoir décider judicieusement.

En fait, le bon sens peut (et devrait…) être appliqué à de nombreux domaines, tant privés que professionnels, tant théoriques que pratiques, tant au niveau des dirigeants que des "dirigés".

Peu de domaines échappent à l'application possible du bon sens ; peut-être l'amour ? la spiritualité, probablement (le débat reste ouvert).

En conclusion je suis persuadé que le bon sens :

1) - est distinct du sens commun ;

2) - est la science de la réalité ;

3) - qu'il peut s'appliquer à de multiples disciplines (mathématiques, physique, économie…) ;

4) - que l'on devrait systématiquement l'utiliser aussi bien dans notre vie courante que professionnelle ;

5) - que nos "élites" devraient l'appliquer beaucoup plus souvent…

Jean-Marc

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